samedi 5 janvier 2019

2019 - Actions Environnement?

2019 est arrivé, quelles seront les actions pro-environnement?


Partout, sur la planète, on a fêté l’arrivée de 2019, comme on fête le passage d’une année à l’autre, à chaque année.
Pourquoi cette tradition? Je n’ai pas fait de recherche à ce sujet, mais je suis certaine que l’origine des fêtes de fin et de début d’années, correspond aux cycles de la vie, observés par les anciens.
Dans notre monde moderne, le folklore populaire laisse à penser que cet espace de temps, entre le 31 décembre et le 1er janvier, cette  nanoseconde qui fait la différence et qui permet d’accrocher au mur, un nouveau calendrier, s’avère être un moment magique où Tout recommence à neuf.
L’année  qui vient de s’écouler, est derrière nous et nous sommes souvent heureux qu’elle soit terminée. On a réussi à survivre à la vie demandante sous tous ses aspects, aux épreuves, au temps, etc.
L’année nouvelle efface le tableau noir et remet les compteurs à zéro.
La plupart s’en réjouit. Plusieurs y croient vraiment.

Pourtant, l’expérience a démontré que telle n’est pas Ce Qui Est. Notre réalité ressemble plutôt à un long ruban qui se déroule, sans se couper, le moment précédent assurant la réalisation du moment suivant. Notre vie n’est pas un assemblage de petits morceaux de ruban d’une durée d’un an, renouvelable le 1er janvier de chaque année. Dès lors l’année nouvelle ne peut être indéniablement, qu’une prolongation de l’année précédente.
Fêter le 1er janvier permet de se donner l’illusion d’un renouveau.

Le changement, la transformation, le mieux-être, etc. n’a de possibilité de se réaliser que lorsque quelqu’un prend la décision d’apporter concrètement des changements dans sa propre vie. C’est d’ailleurs l’esprit derrière les “résolutions ” du Jour de l’An.
Lorsque plusieurs personnes prennent la décision d’apporter un changement dans leur vie, et dans la mesure où ce changement envisagé soit de la même nature que ceux que d’autres ont adoptés, dès lors, il y a une force qui émane de cet élan multiplié. Il y a renforcement individuel et contagion vers d’autres individus de la communauté.
Bien sûr, toute décision d’apporter un changement ne vaut rien si l’action concrète et continue n’est pas adoptée. Une décision sans action reste stérile.

Une des préoccupations des plus cruciales de nos jours, pour l'Humanité, est celle des changements climatiques et du décompte déjà commencé quant aux dangers de la survie de l'Humanité, dans l'éventualité où aucun changement ne soit apporté à nos modes de vie. On a entendu plusieurs personnalités publiques, dans le domaine des sciences ainsi que des arts entre autres, mettre de l'avant, dans leur Souhaits de la saison des Fêtes, l'importance et l'urgence, de porter attention et d'agir quant aux diverses avenues possibles pour neutraliser l'avancée des dommages, voire pour inverser la situation.

Nous sommes tous concernés, individuellement, chacun chez soi, mais aussi dans chacun des gestes que nous posons comme consommateurs au quotidien et ce, dans tous les domaines. L'addition des nouveaux choix faits par chaque citoyen, aura indéniablement un impact sur l'offre des produits que l'industrie nous a réservée jusqu'à maintenant. La loi de l'offre et de la demande s'appliquera et les produits eux-mêmes, les emballages, etc. viendront à répondre à la demande des consommateurs.

Il serait beaucoup plus efficace que les fabricants eux-mêmes, prennent conscience de la problématique environnementale actuelle, et initient des transformations utiles et efficaces dans les modalités de fabrication et la nature même des produits offerts au public. Lorsque l'on réalise que les téléviseurs fabriqués de nos jours, ont une date d'expiration prévue à l'intérieur de leur schéma de conception, contrairement à déjà, où ils avaient une durée de vie assurée de vingt ans, et pouvaient être réparés. Lorsqu'on prend conscience de tous les déchets composés d'appareils électroniques de toutes espèces, appareils qu'on nous incite à changer par toutes sortes de solicitations et de pièges de conception, il est évident que l'humanité s'est engagée sur une mauvaise voie. L'excuse du progrès technologique ne tient pas la route lorsque la planète elle-même réagit aussi fort!

 Le désastre des espaces marins, entre autres, occupés par des masses de détritus non recyclables,est saisissant,  Comment as-t-on pu se rendre là, sans que les têtes dirigeantes de notre planète, ne sonnent l'alerte? sans que les industriels ne prennent conscience de leur erreur de production? et les distributeurs ? et les commerçants? Le profit, le pouvoir, ..la survie financière pour les plus petits commerces.

Lorsqu'on chicane le citoyen qui n'apporte pas/ qui a oublié ses propre sacs pour emballer ses épiceries et qui a recours aux sacs de plastique des commerçants, ne devrait-on pas réprimander les propriétaires d'épiceries qui choisissent de mettre ces fameux sacs à la disposition des clients au lieu d'offrir une alternative environnementale viable? Et ces sacs non biodégradables? comment et avec quel niveau de conscience, se permettent les fabricants de les produire?

Et que font nos gouvernements pour gouverner ce chaos? À part pénaliser le citoyen qui met à la rue plus qu'une certaine quantité de poubelles par semaine, ce au niveau municipal? À part ériger certaines règles de consommation, toujours dirigés vers les individus, au regard du volume de consommation de l'eau, ou bien concernant l'élévation des tarifs de consommation d'énergie domestique, etc. Bien sûr, ce sont des actions qui peuvent avoir un impact, si ce n'est qu'un éveil citoyen. Mais, la conscience politique s'avère plutôt pâle lorsqu'il s'agit de lois, réglementations, etc. dirigées vers les commerçants, industriels, entreprises locales, nationales ou multinationales.

Qui dirige vraiment? L'influence des uns et des autres sur les gouvernements, est de quel ordre? L'élu, dans un régime démocratique, même si bien conscient et intentionné, as-t-il  un pouvoir véritable?

La latitude des élus, pour prendre des décisions stratégiques aussi fondamentales que d'imposer des façons d'agir sur le système de production et de commercialisation, et sur tout le réseau économique, est de quel ordre?

La connaissance est une chose, la conscience, une autre. Les valeurs, le pouvoir, les intérêts individuels, l'égo, etc. tous des concepts et des réalités qui agissent de façon subtile et qui peuvent déterminer l'avenir de l'Humanité, sa santé, son évolution mais aussi, en fonction, des décisions et actions pour changer ou non, l'ordre des choses actuelles, l'anéantissement des ressources vitales.



dimanche 12 janvier 2014

Intégrer ses expériences de vie


Afin de vivre libre, de l'intérieur de soi, il est primordial d'avoir intégré son vécu.

La vie est riche en expériences, en rencontres, en événements, souvent surprenants. Il est habituellement rare que l'humain puisse planifier et voir venir ce qui se passera dans sa vie. Malgré cela, la personne garde habituellement intact son projet de vie, consciemment ou non, et, tant bien que mal, elle s'adapte aux "distractions", tout en manoeuvrant pour "gérer" les interférences et les émotions qui surgissent.

Or les émotions ne peuvent être gérées; elles sont là pour être vécues nous indiquant soit l'harmonie du moment avec notre Essence, soit le contraire.
Il est crucial de s'arrêter et de prêter attention à ce qui est exprimé par le corps ... le ressenti, les pensées, les émotions.
Celles-ci relèvent des pensées, encore une fois conscientes ou non, et nous apprennent qui nous sommes au-delà des apparences extérieures et au-delà de ce que nous croyons et voulons que nous soyions. Un examen régulier des pensées, des valeurs et des programmations, etc. qui nous habitent, nous permet de refaire de nouveaux choix et de favoriser une plus grande force du champs émotionnel.

L' Être humain a été conçu pour vivre en harmonie. Or lorsque l'on permet l'accumulation d'expériences denses/sombres en les refoulant quelque part en soi, faute de savoir comment agir pour permettre à l'harmonie de se réinstaller, l'intégration de l'expérience n'a pas lieu.

Vivre l'émotion signifie la reconnaitre, l'identifier, l'accepter et apprendre à lui laisser l'espace pour nous parler de nous. Il est crucial de prendre le temps de respirer profondément afin de permettre la circulation de l'énergie, contrairement à notre réflexe de bloquer notre respiration afin de ne pas ressentir le malaise. Notre émotion, c'est notre affaire, pas celle des autres. Bien sûr,  elle a pu être amenée à s'exprimer à cause d'un déclencheur extérieur, mais, elle nous parle de nous. Inutile de responsabiliser les autres pour ce qui se vit à l'intérieur de nous. Inutile de vouloir alléger sa présence en déversant sur une tierce personne, soit-elle ou non l'agent déclencheur, la charge énergétique qui se manifeste en nous.

La voie vers la résolution de l'émotion consiste à retrouver son Centre et à se (re)connecter à la Force de Vie qui nous habite tous et chacun sans exception.
Le plus tôt dans la vie l'on réalise cette vérité, le plus d'ouverture  y-a-t-il pour nous d'accéder à un mode de vie plus harmonieux et plus léger.
Ainsi accédons-nous à une liberté intérieure qui n'a aucun prix!

mercredi 30 octobre 2013

Surpopulation planétaire - Problématique réelle

Dan Brown, l'auteur du Code Da Vinci et du Symbole perdu nous revient cette année avec une nouvelle problématique susceptible d'en faire réfléchir plus d'uns. Le roman Inferno aborde la problématique de la surpopulation mondiale et contient bon nombre de pistes de recherches pour encourager le lecteur à poursuivre sa réflexion. Par ailleurs, à mon humble avis, Inferno, comme écriture, n'a pas la force du Symbole perdu, qui demeure, jusqu'à maintenant mon reman préféré de l'auteur Dan Brown.
Dans ce livre Brown a beaucoup utilisé la technique "déguisements" des peronnages (faire croire aux lecteurs, par des subterfuges de style, que tel personnage ou tel événement comporte des caractéristiques qu'il n'a pas) afin d'accroître le suspens et réserver aux lecteurs une surprise plus "punchée". Il est vrai qu'il s'agit d'une marque de commerce de Dan Brown, mais cette brique de 568 pages, édition française, aurait pu être réduite du tiers et apporter aux lecteurs la même information sans affecter négativement l'histoire.
Je demeure fascinée par l'audace qu'a Dan Brown d'aborder des thèmes relativement occultes et d'en faire un produit de consommation et d'éveil public. S'il avait choisi de traiter la problématique de la surpopulation planétaire dans un document de type "essai", il est fort probable que peu de gens "ordinaires" auraient voulu lire le produit de ses réflexions. Brown rend l'éveil possible en traitant de thèmes sérieux sous le couvert d'une fiction. Il appartient aux lecteurs de faire la part des choses, de ne pas en rester "là", et de se confronter personnellement à ses propres croyances et à ses connaissances objectives dans le domaine.

dimanche 4 août 2013

La PNL à ma façon. Éloge à mes tantes


Cette définition est issue de Wikipedia: "La programmation neuro-linguistique (acronyme français : « PNL ») est un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement. Elle a été élaborée par Richard Bandler et John Grinder dans les années 1970, aux États-Unis.

Je n'ai pas l'intention d'élaborer ici sur ce qu'est ou ce que n'est pas la programmation neuro-linguistique. J'espérais trouver, sur le Web, un court texte explicatif afin de donner un cadre de référence à ma réflexion, mais je n'ai pas trouvé. Je cherchais des mots ordinaires pour des gens ordinaires, mais il semble que le concept ne puisse se définir que par des mots et des phrases relevant d'une certaine abstraction intellectuelle. Le blogue que j'écris est dédié à Monsieur et à Madame tout-le- monde qui désire en apprendre un peu plus sur les outils disponibles susceptibles d'aider à une ouverture de conscience spirituelle, à une évolution vers une fréquence vibratoire plus élevée et à une guérison de l'âme et du corps qui pourrait résulter de tout ce processus de changement. Je suis consciente que, quelques fois, je n'arrive pas à choisir les mots justes pour décrire ma pensée, mais dans la mesure du possible, mon objectif est d'amener une information pratique et compréhensible.

Il y a dans la PNL un aspect qui m'interpelle particulièrement et c'est ce qu'on est sensé nommer "représentations sensorielles et vécu subjectif"; il y a là une richesse d'information à la base de qui l'on est. Cette information nous apporte les matériaux nécessaires pour nous aider à effectuer un travail en profondeur sur notre Être en évolution.

Extrait de Wikipédia`: "Les concepteurs de la Programmation Neuro-Linguistique considèrent que nous nous construisons notre représentation du monde au travers de nos cinq sens et que c'est au travers de ces représentations sensorielles que nous mémorisons nos vécus subjectifs. Ils ont donc cherché à formaliser des techniques d'explicitation pour observer, questionner et faire prendre conscience au sujet de ses représentations mentales.

Il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion d'expérimenter cette thérapie - quelques sessions seulement - et un des exercices intéressants consistait en la fixation en un point corporel d'une mémoire positive reliée à un événement heureux et permettant un rappel à volonté d'un bien-être vécu. Pour les personnes en dépression ou autres qui peinent à se raccrocher au dynamisme de la vie, il y a dans cet exercice une clef possible pour déclencher le retour souhaité vers des jours meilleurs.

Similairement, je me sers de moments marquants dans ma vie pour retrouver en moi la fréquence vibratoire de la joie, de la fierté, de la dignité, etc., des fréquences qui, j'en suis certaine, permettent à mes cellules de recevoir un message de vie, un rayon de soleil, une bouffée d'air. Je disais dans un blogue précédent que nous ne sommes pas seulement des êtres humains, mais aussi des êtres spirituels, voire des êtres quantiques dont toutes les parties communiquent entre elles et avec le Tout. Souvenons aussi que le ressenti est le langage que l'âme utilise pour rejoindre notre être conscient.

Mes tantes, aujourd'hui toutes décédées, ont été pour moi une source d'inspiration, un réservoir de paroles, de gestes et d'actions dont j'ai, jusqu'à un certain point, absorbé l'essence. Il arrive qu'une personne nous ait marquée, mais dans mon souvenir à moi dans ce présent contexte, ce sont toutes mes tantes biologiques du côté maternel et quelques-unes par association avec des oncles biologiques qui m'ont laissé leur marque, toujours intacte, même après tout ce temps.

Germaine, la seule célibataire de la famille, institutrice de profession, avait le don de se retrouver toujours au bon endroit au bon moment, là où on avait besoin d'aide ou de présence particulière. Toujours souriante, elle apportait réconfort tout en étant capable d'accomplir toutes tâches nécessaires selon les circonstances. Tous l'ont considéré comme un ange de lumière "planté" dans la famille pour veiller au bonheur des siens. Jamais je n'ai entendu personne médire ou calomnier au sujet de Germaine. Une vibration angélique dont le souvenir est bien imprégné dans mes cellules.

Éva, l'ainée, née en 1902, a été avant-gardiste et femme de volonté qui s'est frayée un chemin digne de mention. D'abord secrétaire et ensuite institutrice, elle a par après obtenu son diplôme d'infirmière. Férue de musique classique, elle a enregistré, avec sa soeur Germaine, un disque d'opéra. Comme la plupart de mes tantes, elle jouait du piano. Elle a publié de sa poésie et de sa prose dans les journaux de l'époque. Elle a beaucoup voyagé, ajoutant ainsi à sa culture apprise, une expérience de terrain lui permettant de nous entretenir de sujets artistiques, religieux ou autres de façon personnalisée. Elle a appris la photographie et a accumulé des centaines de diapositives et de photos de plusieurs pays au monde, chacune étant classée et identifiée pour permettre une présentation dynamique et intéressante. Tante Éva parlait couramment l'anglais et le français et se débrouillait bien en espagnol et en italien. Elle possédait sa voiture et se déplaçait d'un endroit à l'autre avec grande aisance. Lorsque je pense à tante Éva, je ressens fortement la capacité d'accomplissement, la variété des plaisirs de la vie, le courage "d'être" malgré les possibles obstacles de toutes sortes.

Quelques-unes de mes tantes faisaient partie de l'Association des femmes canadiennes-françaises de l'Ontario. Elles militaient pour le fait français, dans cette province fortement majoritaire anglophone: faire en sorte que les institutions francophones le demeurent, afin d'éviter l'assimilation possible et inciter les institutions strictement anglophones à s'ouvrir vers un bilinguisme fonctionnel afin d'assurer de meilleures chances de formation et d'emploi aux francophones. Ces femmes militaient aussi pour le rôle des femmes dans la société, faisant valoir l'importance de leur présence dans tous les secteurs, et pas seulement dans les secteurs de services. Je nomme particulièrement Aldina, Léda, Rolande et Thérèse, sans oublier Germaine bien sûr. Lorsque, jeune fille, je les entendais discuter entre elles des sujets de l'heure, l'importance de l'implication personnelle dans une cause, était évidente.

D'autres ont laissé des marques des liens intrinsèques vitaux entre l'humain et la musique. Le piano, instrument de prédilection de la famille, tante Thérèse était devenue l'organiste de la paroisse tout en donnant des cours de techniques et de chant à la maison. Dans une autre ville pas très loin, tante Irène chantait à toutes les grandes messes (catholiques) ainsi qu'aux funérailles. Et lorsque enfants et adolescents, nous débarquions chez l'une ou chez l'autre, nous nous ramassions tous autour du piano et chantions ensemble ce qu'elles nous apprenaient. Quel bonheur!

Tante Rolande, bien que musicienne à ses heures, a opté pour la lecture et est devenue bibliothécaire de sa petite ville. Tante Gloria, de descendance amérindienne en partie, s'est intéressée aux herbes médicinales et aux remèdes-maison et en a aidé plus d'uns avec ses conseils judicieux. À une époque où peu de femmes faisaient des études supérieures, elle a obtenu un baccalauréat tout en assumant sa carrière d'institutrice au niveau secondaire de l'école de la ville.

Toutes ces femmes avaient constamment des projets dans leur collimateur et des réalisations concrètes à leur actif. Cette vibration de créativité sans fin, soit stimulée par un besoin précis ou simplement par plaisir, témoigne d'un dynamisme et d'un lien avec la vie, qui m'épate et m'interpelle.

Et lorsque je dis que je fais de la PNL à ma façon, c'est que fais référence à mes sens pour qu'ils remettent en circulation dans mon organisme ces différentes vibrations qui redeviennent semences à chaque fois. Ce "vécu subjectif" fortement positif, a intérêt à être mis en exergue prenant ainsi de plus en plus de place et par ce faire en laissant de moins en moins à d'autres expériences vitales moins heureuses.

dimanche 28 juillet 2013

L'implication de la jeune pakistanaise Malala Yousufzai

Le texte qui suit n'est pas écrit par moi. Il s'agit d'une reproduction de l'éditorial de Pierre Bergeron, publié dans le journal Le Droit samedi le 27 juillet. Il fait état de l'implication de Malala Yousufzai dans la défense du droit à l'éducation pour tous les enfants du monde.
 
"Au moment où le pape François préside les Journées mondiales de la jeunesse à Rio de Janeiro, au Brésil, le monde entier résonne encore du discours percutant et passionné que la jeune pakistanaise de 16 ans, Malala Yousufzai, a prononcé il y a deux semaines devant les Nations unies. Nullement en opposition, leurs messages se rejoignent par leur vision d'avenir et leur appel au changement.
Les mots peinent à témoigner de la force et de la détermination de cette jeune femme attaquée dans son autobus scolaire par des talibans qui voulaient la faire taire pour qu'elle cesse son combat pour le droit des jeunes filles à l'éducation. Elle a miraculeusement survécu à cet attentat et a entrepris une longue convalescence dans un hôpital britannique.
Beaucoup plus qu'une vedette, elle est le témoin engagé dans sa chair et dans son esprit pour la cause de l'éducation auprès des grands de ce monde.
En remettant une pétition de 330 000 noms au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, elle a formulé une invitation ferme à « défendre le droit à l'éducation pour tous les enfants. »

« Nous voulons des écoles et de l'éducation pour offrir un avenir lumineux à chaque enfant. » Elle a donné un appui sans réserve à l'initiative « L'éducation d'abord » lancée le 26 septembre avec les objectifs très ambitieux de scolariser chaque enfant, d'améliorer la qualité de l'apprentissage et de faire naître une citoyenneté mondiale dans un monde orienté vers la durabilité et la paix.
La jeune Malala a eu des mots très durs, mais combien justes, en affirmant que les talibans « pensent que Dieu est une toute petite personne conservatrice qui enverrait des filles en enfer parce qu'elles sont allées à l'école. »
Elle a conclu son vibrant discours par ces mots presque prophétiques : « Un enfant, un enseignant, un stylo et un livre peuvent changer le monde. L'éducation est la seule solution. »
On remarquera également le ton profondément religieux du discours de Malala Yousafzai. Elle commence son allocution « Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux. » Elle affirme qu'elle n'est pas « non plus ici pour parler en termes de vengeance personnelle ».
Dans son allocution, elle parle de la « compassion que j'ai apprise de Mohammed, le prophète, de la miséricorde, que j'ai apprise de Jésus-Christ et de Bouddha. C'est l'héritage du changement que j'ai hérité de Martin Luther King, de Nelson Mandela et de Muhammad Ali Jinnah. C'est la philosophie de la non-violence que j'ai apprise de Gandhi Jee, de Bacha Khan et de Mère Teresa. Et c'est le pardon que mon père et la mère m'ont appris. Et c'est ce que mon âme me dit, soit pacifique et aimant pour tout le monde. »
Espérons que son témoignage vaudra à la jeune Malala Yousufzai le privilège de recevoir l'an prochain le prix Nobel de la paix. Elle en serait non seulement une digne récipiendaire, mais aussi la première jeune à se voir ainsi honorée au nom de « chaque femme, de chaque garçon et de chaque fille qui ont élevé la voix pour leurs droits. »"

Au delà de ce témoignage devant les Nations-unis et de la pétition déposée, cette jeune fille démontre une force de réflexion et d'action bien au-delà de ce qu'on a l'habitude d'entendre et de voir chez les jeunes gens de cet âge et à vrai dire des adultes en général.
Elle a retenu des enseignements religieux et des messages des leaders sociaux, la substance éthérée qui les relient et qui portent vers une transformation des mentalités sectaires. C'est de fait, la seule façon d'en arriver à créer un monde différent, une planète et une humanité qui vibreront à une fréquence plus élevée.

dimanche 16 juin 2013

Lorsque le contrôle n'a plus sa place. Anecdote tiré d'un film.


Le film Monsieur Schmidt, E.U. 2002. Comédie dramatique d'Alexander Payne avec Jack Nicholson. Synopsis: peu après avoir pris sa retraite, un actuaire perd subitement sa femme puis tente d'empêcher sa fille d'épouser un incapable.

Ce film pour lequel la critique varie de "ennuyeux" à "génial", m'a beaucoup plu. Le personnage, Warren, qu'incarne Jack Nicholson est plutôt introverti, mais le cheminement psychologique est d'une logique linéaire transparente.

Warren va tous les jours au travail de façon robotique, accomplit avec compétence et fierté ses fonctions d'actuaire. Le jour de la retraite sonne; il range son bureau, met les documents importants dans des boites bien identifiées afin de faciliter le travail de son successeur et il rentre chez lui.

Le lendemain, ne sachant quoi faire, il refait le même trajet qu'à l'habitude, se retrouve devant son lieu de travail, entre et se dirige vers son bureau. Il constate alors que son jeune successeur a déjà pris possession des lieux, ses photos de familles et encadrements préférés déjà suspendus au mur. Celui-ci le reçoit poliment; Warren lui offre de se rendre disponible au cas où il aurait besoin de son expérience pour mieux accomplir ses tâches. Sans arrêter de sourire mais quelque peu impatient, le jeune professionnel regarde sa montre et se souvient qu'il est attendu impérativement pour un rendez-vous. Il souhaite une "Bonne journée" à Warren et s'esquive. Celui-ci n'a aucun autre choix que de s'en aller. Au passage, il remarque que ses boîtes contenant, selon lui, les documents essentiels pour faciliter le travail de son successeur, ont toutes été mises au recyclage.

C'est le VIDE.

À la maison, son épouse s'occupe comme à l'ordinaire de l'entretien de la maison et de toutes ses autres activités sociales, dont Warren n'avait pas pris totalement conscience jusqu'à ce jour. Il ne sent pas qu'on a besoin de lui. De plus, à observer son épouse à partir du vide qui l'habite intérieurement maintenant, il se questionne à savoir ce qui lui a plu chez cette femme, pour en faire son épouse et vivre autant d'années de vie commune. Le manque d'ancrage s'accentue.

Warren décide d'aller errer en ville et lorsqu'il revient, son épouse git sur le plancher. Un avc mortel en frottant les carreaux. Ouf! Un départ viscéral trop soudain.

Abattu mais gardant sa réserve et ses automatismes, il passe au travers des étapes des funérailles; parents et amis viennent et s'en aillent.

Heureusement, cet événement lui permet de revoir sa fille unique qui habite à quelques jours de voiture de chez lui. Elle est accompagnée de son ami de cœur avec lequel elle habite. Ils lui rappellent leur mariage incessant, dans quelques semaines. Warren tente de convaincre sa fille de demeurer avec lui afin de prendre soin de lui et de la maison comme le faisait son épouse. Elle refuse en lui rappelant que sa vie est ailleurs et que le moment est venu pour lui de se prendre en mains.

Quelque peu désespéré, d'autant plus qu'il n'apprécie aucunement le petit copain, qu'il qualifie "d'incapable", jumelé au fait qu'il réalise que lui-même n'a probablement pas épousé la compagne idéale, il se met en tête de convaincre sa fille d'abandonner son idée de mariage.

De là, toute une série de péripéties, de scènes humoristiques ou désolantes, c'est selon le point de vue. (En passant, l'acteur Jack Nicholson est parfait dans ce rôle.)

Le jour du mariage, malgré toutes ses tentatives, Warren a échoué. Il s'est en plus mis sa fille à dos. Lors du banquet, les pères des mariés sont appelés à prononcer un petit discours. Le père du marié fait l'éloge de son fils, de sa belle-fille, du mariage, de l'amour et tutti quanti. Il y met de l'émotion et la transmet aux invités réunis. Warren angoisse sur sa chaise. Il abhorre ce mariage, le gendre et sa famille et se questionne à savoir ce qu'il pourra bien dire aux gens, son tour venu.

Et c'est seulement à la toute dernière minute que Warren choisit de lâcher-prise et de prononcer les mots d'usage, esquissant le sourire attendu dans ces occasions, félicitant tous et chacun pour l'heureux événement. Très beau moment de ce scénario, qui, en une fraction de seconde, transforme Warren, de personne perdante en personne gagnante. Le VIDE fait place au réalisme de la vie et à l'importance de se réapproprier son pouvoir et sa responsabilité pour sa propre vie tout en laissant l’autre faire de même pour la sienne. Le personnage passe de VIDE à PLEIN de prises de conscience à son égard et PLEIN de projets pour les années qui lui restent.

(Désolée pour ceux et celles qui auraient préféré que je ne révèle pas la fin du film, mais c'était inévitable dans le contexte de ce blogue).

samedi 1 juin 2013

Au-delà des bonnes intentions et de la volonté


Il y a quelques jours, je publiais un texte au sujet des accords toltèques établissant cinq paramètres guides permettant de nous assurer une certaine harmonie dans notre vie de tous les jours.

Ce type d'enseignement trouve un écho dans plusieurs autres du même genre - on en reçoit régulièrement par courriels - qui nous indiquent les voies à suivre pour être heureux dans la vie. "Faites ceci". "Ne faites pas cela". La plupart contiennent des lignes directrices valables souvent issues des principes enseignés à l'intérieur des cadres religieux et vulgarisés pour atteindre un plus grand public.

Les accords toltèques vont au-delà de ce type d'enseignement car ils accordent priorité à la nature intrinsèque de l'humain et à sa programmation innée de se comporter de façon prévisible lors de circonstances semblables. Ces accords attirent l'attention sur l'importance de se conscientiser au sujet des mécanismes qui nous font penser et agir et à les transformer afin de retrouver notre "centre" et à ne pas s'égarer émotionnellement lors de situations qui ne servent pas notre intégrité et notre bien-être.

Il s'agit d'une étape importante vers la réappropriation de notre pouvoir.

Or plusieurs pourront témoigner - et j'en suis - qu'ils ne sont pas arrivés à se détacher des situations, des gens, des émotions, etc. malgré leurs bonnes intentions et leur volonté extrême de transformer certains comportements de leur part. Comment cela est-il possible?

Quelques explications sont données dans le livre. En voici quelques-unes: "Parce que, où que nous allions, notre chemin est jonché d'obstacles. Tout le monde essaie de saboter notre engagement de respecter ces accords, et tout semble organisé autour de nous pour nous inciter à les rompre. Le problème vient des autres accords qui font partie du "rêve" de la planète. Ils sont vivants et très puissants."

Je comprends ce que l'auteur veut dire par ces propos, parce que j'ai lu son livre et que je peux donner un sens culturel aux mots et aux images qu'il projette. Par ailleurs, gardons-nous de penser que ce sont les autres qui nous empêchent de respecter ces accords.

Tout vient de nous et les obstacles rencontrés le sont parce qu'ils font partie de notre propre plan d'évolution. L'énergie de la Source prend les détours nécessaires pour se rendre à nous, alors évidemment, si nous n'observons qu'au niveau superficiel ce qui se passe, nous pourrons attribuer le "sabotage" ou l'empêchement aux autres.

Tout est énergie et puisque nous n'avons pas été éduqués en fonction de cette réalité, nous ne savons pas quoi faire pour avancer lorsque la résistance intérieure ou extérieure survient.

À ce moment, personnellement, j'utilise des ressources professionnelles extérieures; il y a de plus en plus de thérapeutes qui œuvrent dans différentes disciplines relatives à l'énergie et qui peuvent aider à transmuter la densité/la résistance rencontrée. Il y a aussi des sessions de formation pour les individus intéressés à apprendre les fondements de la guérison énergétique dans le but de l'appliquer sur soi. Il y a la méditation, le reiki, le toucher thérapeutique, la médiumnité (certaines formes), la massothérapie (techniques ciblées), etc.

Le discernement est fondamental dans le choix des ressources appropriées pour soi.

L'important est de persévérer et d'arriver par la pratique à se créer un nouveau monde exempt de dualité et empreint des valeurs de respect et d'harmonie qui sont les nôtres.