samedi 5 janvier 2019

2019 - Actions Environnement?

2019 est arrivé, quelles seront les actions pro-environnement?


Partout, sur la planète, on a fêté l’arrivée de 2019, comme on fête le passage d’une année à l’autre, à chaque année.
Pourquoi cette tradition? Je n’ai pas fait de recherche à ce sujet, mais je suis certaine que l’origine des fêtes de fin et de début d’années, correspond aux cycles de la vie, observés par les anciens.
Dans notre monde moderne, le folklore populaire laisse à penser que cet espace de temps, entre le 31 décembre et le 1er janvier, cette  nanoseconde qui fait la différence et qui permet d’accrocher au mur, un nouveau calendrier, s’avère être un moment magique où Tout recommence à neuf.
L’année  qui vient de s’écouler, est derrière nous et nous sommes souvent heureux qu’elle soit terminée. On a réussi à survivre à la vie demandante sous tous ses aspects, aux épreuves, au temps, etc.
L’année nouvelle efface le tableau noir et remet les compteurs à zéro.
La plupart s’en réjouit. Plusieurs y croient vraiment.

Pourtant, l’expérience a démontré que telle n’est pas Ce Qui Est. Notre réalité ressemble plutôt à un long ruban qui se déroule, sans se couper, le moment précédent assurant la réalisation du moment suivant. Notre vie n’est pas un assemblage de petits morceaux de ruban d’une durée d’un an, renouvelable le 1er janvier de chaque année. Dès lors l’année nouvelle ne peut être indéniablement, qu’une prolongation de l’année précédente.
Fêter le 1er janvier permet de se donner l’illusion d’un renouveau.

Le changement, la transformation, le mieux-être, etc. n’a de possibilité de se réaliser que lorsque quelqu’un prend la décision d’apporter concrètement des changements dans sa propre vie. C’est d’ailleurs l’esprit derrière les “résolutions ” du Jour de l’An.
Lorsque plusieurs personnes prennent la décision d’apporter un changement dans leur vie, et dans la mesure où ce changement envisagé soit de la même nature que ceux que d’autres ont adoptés, dès lors, il y a une force qui émane de cet élan multiplié. Il y a renforcement individuel et contagion vers d’autres individus de la communauté.
Bien sûr, toute décision d’apporter un changement ne vaut rien si l’action concrète et continue n’est pas adoptée. Une décision sans action reste stérile.

Une des préoccupations des plus cruciales de nos jours, pour l'Humanité, est celle des changements climatiques et du décompte déjà commencé quant aux dangers de la survie de l'Humanité, dans l'éventualité où aucun changement ne soit apporté à nos modes de vie. On a entendu plusieurs personnalités publiques, dans le domaine des sciences ainsi que des arts entre autres, mettre de l'avant, dans leur Souhaits de la saison des Fêtes, l'importance et l'urgence, de porter attention et d'agir quant aux diverses avenues possibles pour neutraliser l'avancée des dommages, voire pour inverser la situation.

Nous sommes tous concernés, individuellement, chacun chez soi, mais aussi dans chacun des gestes que nous posons comme consommateurs au quotidien et ce, dans tous les domaines. L'addition des nouveaux choix faits par chaque citoyen, aura indéniablement un impact sur l'offre des produits que l'industrie nous a réservée jusqu'à maintenant. La loi de l'offre et de la demande s'appliquera et les produits eux-mêmes, les emballages, etc. viendront à répondre à la demande des consommateurs.

Il serait beaucoup plus efficace que les fabricants eux-mêmes, prennent conscience de la problématique environnementale actuelle, et initient des transformations utiles et efficaces dans les modalités de fabrication et la nature même des produits offerts au public. Lorsque l'on réalise que les téléviseurs fabriqués de nos jours, ont une date d'expiration prévue à l'intérieur de leur schéma de conception, contrairement à déjà, où ils avaient une durée de vie assurée de vingt ans, et pouvaient être réparés. Lorsqu'on prend conscience de tous les déchets composés d'appareils électroniques de toutes espèces, appareils qu'on nous incite à changer par toutes sortes de solicitations et de pièges de conception, il est évident que l'humanité s'est engagée sur une mauvaise voie. L'excuse du progrès technologique ne tient pas la route lorsque la planète elle-même réagit aussi fort!

 Le désastre des espaces marins, entre autres, occupés par des masses de détritus non recyclables,est saisissant,  Comment as-t-on pu se rendre là, sans que les têtes dirigeantes de notre planète, ne sonnent l'alerte? sans que les industriels ne prennent conscience de leur erreur de production? et les distributeurs ? et les commerçants? Le profit, le pouvoir, ..la survie financière pour les plus petits commerces.

Lorsqu'on chicane le citoyen qui n'apporte pas/ qui a oublié ses propre sacs pour emballer ses épiceries et qui a recours aux sacs de plastique des commerçants, ne devrait-on pas réprimander les propriétaires d'épiceries qui choisissent de mettre ces fameux sacs à la disposition des clients au lieu d'offrir une alternative environnementale viable? Et ces sacs non biodégradables? comment et avec quel niveau de conscience, se permettent les fabricants de les produire?

Et que font nos gouvernements pour gouverner ce chaos? À part pénaliser le citoyen qui met à la rue plus qu'une certaine quantité de poubelles par semaine, ce au niveau municipal? À part ériger certaines règles de consommation, toujours dirigés vers les individus, au regard du volume de consommation de l'eau, ou bien concernant l'élévation des tarifs de consommation d'énergie domestique, etc. Bien sûr, ce sont des actions qui peuvent avoir un impact, si ce n'est qu'un éveil citoyen. Mais, la conscience politique s'avère plutôt pâle lorsqu'il s'agit de lois, réglementations, etc. dirigées vers les commerçants, industriels, entreprises locales, nationales ou multinationales.

Qui dirige vraiment? L'influence des uns et des autres sur les gouvernements, est de quel ordre? L'élu, dans un régime démocratique, même si bien conscient et intentionné, as-t-il  un pouvoir véritable?

La latitude des élus, pour prendre des décisions stratégiques aussi fondamentales que d'imposer des façons d'agir sur le système de production et de commercialisation, et sur tout le réseau économique, est de quel ordre?

La connaissance est une chose, la conscience, une autre. Les valeurs, le pouvoir, les intérêts individuels, l'égo, etc. tous des concepts et des réalités qui agissent de façon subtile et qui peuvent déterminer l'avenir de l'Humanité, sa santé, son évolution mais aussi, en fonction, des décisions et actions pour changer ou non, l'ordre des choses actuelles, l'anéantissement des ressources vitales.