samedi 8 décembre 2012

Spiritualité, liberté; Religions, séparation


Avez-vous lu Ma vie à contre-coran de l'auteure Djemila Benhabib? Éditeur VLB, 2009. En sous-titre: Une femme témoigne sur les islamistes. J'ai beaucoup apprécié ce livre. Vivant moi-même dans une société occidentale démocratique et laïque, le récit de Benhabib m'a révélé une réalité à laquelle, en générale, mes concitoyennes et moi, ne sommes pas confrontées.

Avant de me lancer dans cette écriture, je suis allée lire les commentaires des internautes au sujet de ce livre. La plupart sont positifs et encourageants envers cette auteure, que je considère très courageuse, mais d'autres, sont tout à fait en désaccord, voire désobligeants.

Benhabib a certes du caractère et de la fougue; elle s'exprime sans retenue et raconte son expérience et les leçons qu'elle a apprise de cette partie de sa vie où elle a eu à vivre au quotidien sous la gouverne d'un pouvoir musulman intégriste en Algérie. Elle apporte un éclairage fort intéressant au sujet de l'islam politique et du djihadisme. 

Personnellement, je n'en suis pas à confronter une religion par rapport à l'autre. Cela n'a aucun intérêt pour moi. Toute religion devrait mener vers un même objectif, soit l'unité, l'harmonie, l'amour, l'épanouissement de l'individu et l'évolution de l'humanité vers un monde meilleur.

Cet objectif peut s'accomplir à l'intérieur des cadres d'une religion vraie ou à partir d'un cheminement personnel spirituel. Si l'un a besoin de guidance de la part d'une église, que cela soit; si l'autre se trouve plus à son aise de cheminer par lui-même, c'est aussi très bien ainsi. L'important est l'objectif, soit l'élévation de notre niveau de conscience, la connexion à notre cœur et l'évolution de l'humanité vers une autre dimension où la dualité n'a plus sa place.

L'important, c'est la liberté. Personne n'a le droit d'imposer ses croyances aux autres, voire de malmener les gens advenant leur non-adhérence aux préceptes qu'ils privilégient.

Benhabib attire l'attention sur la façon subtile qu'ont les islamistes politiques de gagner du terrain et d'imposer leurs valeurs et leurs modes de vie dans les pays vers lesquels ils ont émigré. "Tension, attention" dirait Daniel Lavoie en chanson.  

Au Québec, la Commission Bouchard-Taylor a été très/trop accommodante; la fédération des femmes du Québec (FFQ) l'a été aussi. Au Québec, les femmes ont lutté pendant de longues années pour faire valoir leurs droits. Elles ont réclamé et fait reconnaitre l'égalité homme-femme. C'est un acquis pour lequel nous devons être vigilants, les vieilles énergies de domination sexuelle flottant toujours dans l'air en quelque part. Il me semble inconcevable qu'une femme se voile, totalement ou partiellement, en raison de l'autorité mâle qui en aurait décidé ainsi. Car, aucune religion vraie, axée vers l'amour, la liberté et l'égalité n'exigerait pareil comportement. 

Il est aussi inconcevable qu'un médecin homme ne puisse soigner une femme musulmane, ou qu'une policière ne puisse faire de constat d'infraction auprès d'un conducteur homme islamiste ou juif hassidique. 

Nous sommes en marche vers une civilisation renouvelée où la dualité n'a plus sa place. Le pouvoir de l'un sur l'autre n'est plus la façon de faire pour faire avancer l'humanité. Il est plus que temps que chacun comprenne que son vrai pouvoir réside à l'intérieur de soi, en toute liberté et respect pour l'autre.

vendredi 7 décembre 2012

Se nourrir. Prendre conscience des embûches.

Depuis plusieurs années, je m'intéresse à l'alimentation. La santé me faisant défaut, et la médecine n'arrivant pas à mettre le doigt sur le pourquoi du comment, je me suis mise à chercher à droite et à gauche des réponses. Comment soulager les symptômes, les malaises? Comment trouver plus d'énergie vitale? Comment éradiquer la source du dysfonctionnement? etc.

Les combinaisons alimentaires, le régime basique pour contrer l'acidité susceptible de fournir un terrain propice à la maladie, le régime selon les groupes alimentaires, l'éradication des produits laitiers de provenance bovine, les gras saturés, les gras trans, les additifs alimentaires, les produits industrialisés, les aliments vides, les produits naturels, les aliments biologiques certifiés, le végétarisme, le végétalisme, le crudivorisme (alimentation vivante), le jeune, etc. et j'en passe, sont tous suggérés, par un chercheur ou un autre, comme étant des solutions "miracles" au mauvais fonctionnement de notre organisme. Chacun fait la démonstration scientifique ou philosophique, c'est selon, que l'équilibre autant physique que psychologique pourra nous revenir après avoir adopté le dit "régime".

J'ai expérimenté certaines des approches suggérées, pour des lapses de temps plus ou moins long et je n'ai pas trouvé la satisfaction que je recherchais. Je ne remets pas pour autant le sérieux de ces approches en question. J'imagine que les auteurs y avaient, eux, trouvé le bien-être recherché.

J'ai continué mes recherches - un peu en dilettante - essoufflée de devoir jongler avec toutes ces recommandations, souvent contradictoires, l'une par rapport à l'autre, et loin d'être facile à mettre en application, étant donné nos habitudes de consommation et les produits généralement offerts dans nos magasins d'alimentation.

Lors d'une visite dans une librairie dernièrement, je me suis laissée tenter par un livre intitulé Pourquoi le blé nuit à votre santé du Dr William Davis, cardiologue. Le titre original en anglais est Wheat belly. Le plaidoyer du Dr Davis en défaveur du blé est très sévère. Il s'appuie évidemment sur de nombreuses recherches scientifiques et le résultat est très convaincant. C'est à lire.

Par ailleurs, ce n'est pas précisément à cause de l'aliment lui-même que mon intérêt a été éveillé, mais plutôt à cause des nombreuses transformations génétiques que le blé a subi au cours des ans et qui en ont fait maintenant un aliment "poison", totalement incompatible avec l'humain. On entend fréquemment parlé de maladie céliaque due à l'intolérance au gluten, mais le Dr Davis nous fait part des effets néfastes du blé par rapport à un nombre surprenant d'autres maladies et de malaises dont on n'aurait pu soupçonné de lien avec cet aliment qu'est le blé. Il fait référence à l'obésité, à des problèmes de peau, à des pathologies au cerveau, à la cardiopathie, au diabète, aux cataractes aux yeux, à la fibromyalgie, à la polyarthrite rhumatoïde, etc.

Tout récemment, dans une entrevue radiodiffusée, Dr Davis affirmait "Modern wheat is a perfect, chronic poison", en rappelant que cette céréale est le grain le plus populaire au monde.

Davis dit et démontre bien que le blé que nous mangeons aujourd'hui n'est plus le même que mangeaient nos grands-parents. "Le blé d'aujourd'hui est le fruit de croisements destinés à en accroître le rendement et à en améliorer certaines caractéristiques, telles que la résistance aux maladies, à la sécheresse et à la chaleur. De fait, il a été tellement modifié qu'il ne peut désormais plus survivre à l'état sauvage sans l'apport de fertilisants azotés et de pesticides. Parmi les différences visibles par rapport à l'ancien blé, il y a la taille beaucoup plus courte des nouvelles variétés. Les longues tiges dorées ondulant gracieusement sous le vent ont fait place à des plantes naines et semi-naines qui font à peine 30 à 60 cm de hauteur, une autre altération destinée à en accroître le rendement".

Dans son entrevue radio, il ajoutait que " Cette nouvelle "céréale" possède d'autres caractéristiques dont on ne nous a jamais parlé; par exemple, ce blé contient une nouvelle protéine nommé gliadine. Ce n'est pas le gluten, c'est autre chose. C'est important de le savoir car tout le monde est sensible à la protéine gliadine, lequel est un narcotique. Cette protéine se lie aux récepteurs d'opiacés dans le cerveau et chez la plupart des gens, elle stimule l'appétit et nous amène à consommer environs 440 calories de plus par jour, et ce 365 jours par année.

Ce livre "Pourquoi le blé nuit à votre santé" est une mine d'information et d'opinions intéressantes qui peut nous permettre de reconsidérer certains choix alimentaires au quotidien. Pas facile, mais peut-être nécessaire.

En parallèle à la lecture de ce livre, j'en lisais un autre que je recommande aussi à ceux et à celles qui cherchent à mieux s'informer quant à notre alimentation. Il s'agit de "Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation", de Jacqueline Lagacé. (Éditions Fides). Lagacé y parle aussi du blé et de ses effets néfastes, mais elle étend à d'autres aliments la responsabilité des malaises et maladies dont plusieurs d'entres nous sommes affublés sans que la médecine puisse vraiment apporter quelque réponse. J'ai trouvé intéressant de noter que l'auteure se réfère aussi à l'historique des modifications génétiques du blé, mais aussi au même phénomène dans l'industrie laitière.

Ici je n'ai fait qu'effleurer le sujet. Malgré la profondeur des recherches menées par les deux auteurs Davis et Lagacé, sans doute y-a-il encore beaucoup à découvrir quant aux embûches que nous ont tendu, consciemment ou non, tous ces manipulateurs d'aliments. Il m'arrive de croiser quelques écrits quant à la théorie de la conspiration ayant pour but de détruire, en partie ou en tout, l'humanité. Je préfère ne pas m'y attarder, cependant, lorsque j'en viens à prendre conscience de recherches comme celles auxquelles je réfère ici, il m'arrive de penser que ce n'est pas tout à fait impossible.













mardi 4 décembre 2012

Enseignements de base

Il y a quelques semaines une jeune fille de mon entourage me demandait de lui confier quelques enseignements de base afin de mieux comprendre les phénomènes de la vie. Voici ci-après le texte que je lui ai écrit. S'il peut en inspirer d'autres, ...

Tout est énergie
L’univers est énergie
Nous sommes de l’énergie
Nous sommes une Conscience de Lumière à l’intérieur d’un corps de matière
Les pensées, les émotions et les actions sont énergies
Nous sommes une âme en cheminement
Nous venons de la Source et nous retournons vers la Source
Nous sommes Amour, Paix et Harmonie au plus profond de notre Être
Nous avons à reconnaître qui nous sommes et à respecter la Grandeur qui nous habite
Nous portons la Compassion
Nos nombreuses expériences dans la matière nous ont fait oublier notre véritable identité
Notre responsabilité à chacun est de retrouver la route de la Légèreté
De l’Amour infinie, de la Gratitude, et de l’Éveil
Nous attendons toujours des signes, des améliorations, des changements, mais, à vrai dire, il n’y a que l’enlignement énergétique de « Qui nous sommes » vraiment qui compte, car la manifestation de notre Vie sera « là » dans toute sa splendeur, sans égard à l’idée que nous aurons pu nous en faire.
L’ouverture de Conscience, l’acquisition de la Connaissance vraie, la guérison de la densité, la connexion à notre Cœur et l’élévation de notre fréquence vibratoire deviennent ainsi programme de vie pour l’être incarné que nous sommes.

vendredi 26 octobre 2012

La famille, terrain d'expérimentation

La famille! Les personnes qui en font partie sont d'une extrême importance pour nous, même si, de temps à autre ou plus souvent, il nous arrive de diverger d'opinion avec l'une ou l'autre, ou carrément entrer en dualité au sujet de tout et de rien. On ne l'a pas choisie la famille, du moins pas consciemment de ce côté-ci du voile et ce sont les personnes avec lesquelles nous sommes appellés à vivre tout au long de notre existence ici-bas.

Dans mon enfance, j'apprenais que la famille était le pilier de la société, et que nous avions avantage à s'assurer que cette cellule de base fonctionnait au mieux afin de contribuer au bon fonctionnement de la société en entier. Quel raisonnement logique! Et j'y a cru et j'aime encore l'idée. Malheureusement, l'expérience m'a montré que la réalité se vit autrement même si au départ, chacun fait son effort - certains, plus que d'autres - pour que les morceaux collent bien.

Il y a des familles fonctionnelles et d'autres, qui le sont beaucoup moins. Dans ces deux modèles de familles, il peut y avoir des membres qui s'entendent bien et d'autres qui ne peuvent "se voir en peinture".
Ma recherche spirituelle/métaphysique m'a amenée à prendre conscience de l'importance de cette "cellule", non pas selon la perspective d'antan, mais bien, comme outil d'évolution mis en place précisément pour nos besoins spécifiques d'éveil.
L'âme qui s'incarne vient expérimenter la vie terrestre dans un but d'évolution. Le scénario est en quelque sorte écrit à l'avance - les grandes lignes du moins - et la scène, comme au théâtre, propose le décors le plus approprié pour chacun des actes d'apprentissage au programme.

Les membres de la famille seront les acteurs de premier plan pour nous amener - bien inconsciemment en tant qu'humains, mais l'âme en a la conscience - vers les situations les plus propices au questionnement. Toute dualité, tout conflit, toute chicane, tout différent, mais aussi tout moment de grâce, etc. est une occasion de se regarder soi-même et de prendre conscience de ce qui nous fait réagir. C'est une opportunité de se connaitre et de se révéler à soi-même. Il se peut que ce que nous observions à notre sujet soit harmonieux ou au contraire, moins reluisant que l'idée que nous nous étions fait de nous. C'est correct. C'est un travail d'éveil. C'est ainsi que nous pourrons identifier la voie à prendre pour mieux se connecter à notre coeur et toujours rechercher une fréquence vibratoire plus élevée.

Dans cette façon de faire, il n'y a pas de jugement; il y a observation et travail d'équilibration vers la Lumière. Il n'y a d'ailleurs aucun sacrifice à demander/exiger de personne afin que la famille fonctionne bien.  Personne n'est responsable de personne. Chacun a le devoir spirituel de voir à son propre cheminement et à son éveil.

Il va de soi que certaines personnes seront plus intéressées à élargir leur conscience. Et il s'est vu bien souvent d'autres personnes, qui au contraire, semblent faire exprès pour rendre les choses difficiles, insensibles à toute communication, échange, partage, construction, etc. qui pourrait faire débloquer certains noeuds énergétiques. C'est comme çà! Et malgré la lourdeur de ces épreuves, il va de soi, que la Lumière pourra nous guider au-delà de ces scénarios humains, afin de nous libérer des densités que nous aurions apportées avec nous dans cette incarnation. Le seul fait de les rencontrer et de les reconnaitre permet d'avancer.

Dernièrement, je recevais un courriel au sujet du "Lâcher-prise de la famille natale". Il s'agit d'une canalisation de Jeshua par Pamela Kribbe. J'en extrait ci-près quelques passages.
Pour avoir la version complète, voir: www. jeshua.net/fr/healing/healing4fr.htm.

 
 

 
 
Comment devons-nous nous comporter avec notre famille biologique ?
 
Résoudre le karma familial
La tâche des artisans de Lumière envers leur famille natale est de devenir ce qu'ils sont . Ce faisant, ils accomplissent leur mission. Cela ne fait pas partie de leur tâche de changer leur famille ; ce n'est pas votre travail de changer quoi que ce soit en-dehors de vous. Vous n'êtes pas ici pour faire de ce monde un endroit meilleur. Vous êtes ici pour vous éveiller. Et oui, quand cela se fera, ce monde deviendra un endroit meilleur, parce que votre lumière y brillera et apportera aussi aux autres la joie et l'illumination. Mais ne vous concentrez pas sur le monde, que ce soit votre famille ou toute autre relation.
L'oeuvre véritable consiste à lâcher prise de tous ces morceaux de peur et d'illusion fondés sur l'ego que vous avez absorbés si profondément étant enfants. Prendre conscience de ces empreintes énergétiques qui ont en partie créé votre personnalité et vous libérer des parcelles qui ne vous appartiennent pas, est un processus intense et déstabilisant. C'est comme enlever toutes les pelures de l'oignon, comme naître une seconde fois.
En insistant sur l'intensité de ce processus intérieur, cette seconde naissance, je n'entends pas vous décourager. D'autre part, j'aimerais que vous ayez un profond respect à votre égard. Vous êtes les guerriers les plus courageux que je connaisse. Vous êtes des pionniers qui, en allumant votre lumière en des lieux de ténèbres et d'hostilité, préparez le chemin pour une nouvelle conscience sur la terre.
Ce n'est pas votre tâche d'allumer la lumière dans le coeur de quelqu'un d'autre. C'est à eux de le faire. Vous pouvez offrir une étincelle, donner l'exemple, mais vous n'êtes en aucune façon responsables de l'éveil de l'autre.
....

 
En réalité, la situation est celle-ci : depuis le moment de votre naissance, vous avez absorbé les énergies de vos parents très fortement, comme si elles étaient vôtres. Vous ne parvenez plus à distinguer où vous commencez et où ils finissent. Parce que vous avez aussi absorbé leurs peurs et leurs illusions, vous êtes entrés en contact avec leurs fardeaux émotionnels. Ces fardeaux leur ont été transmis depuis des générations des deux côtés de la famille. Il peut y avoir dedans un aspect karmique, ce qui veut dire que le même schéma se répète sans cesse, jusqu'à ce que le sort soit brisé. C'est ce que l'on peut appeler un karma familial. Il peut y avoir des schémas en relation avec une énergie masculine ou féminine en déséquilibre, des énergies résultant de vieilles traditions d'esclavage, des schémas appartenant à des maladies, etc. Cette sorte de fardeau karmique se résout lorsque l'énergie bloquée dedans se libère et n'est alors plus transmise à la génération suivante. Le karma familial est résolu quand au moins un membre de la famille brise le lien en se libérant du fardeau émotionnel qu'il a absorbé depuis l'enfance et qui était peut-être même présent dans ses gènes.
Le membre de la famille qui brise le sort le fait d'abord et avant tout en s'aidant lui-même. Cela consiste à se focaliser sur sa croissance intérieure et son expansion. Cette croissance et cette expansion ont un effet sur l'énergie familiale. Elles ouvrent aux autres membres de la famille la possibilité de trouver aussi leur voie de sortie. L'artisan de Lumière qui s'est libéré de l'impasse émotionnelle fournit aux autres membres de sa famille une piste énergétique. Il accomplit cela par son oeuvre intérieure et ce qui émane d'elle, non en essayant, voire en poussant les autres à changer et à aller de l'avant. Son énergie leur montre qu'il est possible de changer, et c'est tout ce qu'elle a besoin de faire.
C'est aux membres de la famille de choisir de suivre la piste. Vous n'êtes jamais responsable et votre mission spirituelle n'est pas dépendante de la décision de quelqu'un d'autre de changer ou non. Vous pourrez très bien vous libérer du fardeau karmique dont votre famille vous a chargé et être ridiculisé ou rejeté pour cela par elle, et cependant votre mission aura été une réussite totale.
...
Imaginez que vous viviez dans une vallée stérile et sèche. Toute votre communauté vous dit que vous ne pouvez pas sortir de cette vallée, que c'est tout ce qui existe. Vous semblez être le seul qui se souvienne qu'il existe des terres beaucoup plus luxuriantes et fertiles. Après mûre réflexion, vous décidez de tenter votre chance et vous sortez de cette vallée. L'escalade vous prend énormément de force et d'énergie. Non seulement, la pente est très raide mais il n'y a aucun panneau indicateur ni repères. En grimpant, vous laissez une piste derrière vous. A un moment donné, vous arrivez à sortir de cette vallée et le paysage qui s'étend à vos pieds vous submerge de joie et de reconnaissance. Vous saviez qu'il existait bien quelque chose qui ressemblait davantage à votre foyer que votre terre natale. Avec enthousiasme, vous regardez en bas et cherchez votre famille. Vous aimeriez qu'elle vous rejoigne et s'émerveille de ce panorama magnifique. Vous aimeriez partager votre victoire. Mais vous n'apercevez personne là en bas et ceux que vous voyez au loin ne semblent pas du tout intéressés par votre voyage.
 

 
C'est ce qui arrive fréquemment aux âmes d'artisans de Lumière. Je vous demande de ne pas vous affliger de la perte de votre famille. Vous leur avez offert un immense service en sortant de la vallée, en dégageant la voie et en laissant une piste. Celle-ci restera là et un jour, elle sera empruntée par celui qui voudra sortir de cette vallée. Cette piste est un espace énergétique que vous avez mis à leur disposition.
L'élaboration de cette piste était votre but en naissant, dans cette famille. Ce n'est pas votre but de les faire grimper ni de les porter sur vos épaules ! Ce n'est pas votre tâche. Chaque fois que vous essayez de traîner, au sens figuré,  votre famille en haut de cette colline abrupte, vous ralentissez votre croissance et vous êtes déçu ou désabusé. Ce n'est pas la voie de la croissance spirituelle ni de l'alchimie. Ceux que vous aimez et avec qui vous désirez partager votre lumière peuvent choisir de rester encore dans la vallée un siècle ou davantage. Cela les concerne. Mais un jour, en leur temps, ils découvriront une petite piste qui monte. Et ils y vont. Ils entreprendront leur voyage de croissance personnelle, leur ascension vers la lumière.
Pour être vraiment libre et regagner votre maîtrise d'être spirituel indépendant, il vous faut lâcher prise de votre famille natale. Vous devez vous en libérer, non seulement en tant que leur enfant, mais aussi en tant que leur parent.

 
 
Dans votre vie, vous pouvez à présent entrer en contact avec des gens qui sont de votre famille spirituelle. Votre famille spirituelle n'a rien à voir avec la biologie, les gènes ou l'hérédité. C'est une famille d'âmes en affinité. Bien souvent, vous les connaissez depuis de nombreuses vies, où vous avez tissé des liens d'amitié, d'amour ou partagé une mission. Il vous est facile de vivre avec eux, car vous partagez une affinité intérieure, vous appartenez à la même famille. Vous vivez une sorte de retour au foyer. Ce qui vous rendait différent et solitaire parmi les autres auparavant devient le ciment de votre communion et de votre reconnaissance. Créer des liens avec votre famille spirituelle est une véritable source de joie sur la terre. La clé pour le permettre dans votre vie est de trouver votre voie de sortie hors de la vallée et de reconnaître la lumière en vous. Lorsque vous êtes capable de reconnaître votre propre lumière dans un environnement qui ne vous la renvoie pas, vous devenez indépendant et libre. Soulagé des aspects karmiques de votre histoire, des peurs et des illusions qui vous retenaient, vous attirerez dans votre vie des relations fondées sur le respect et l'amour et qui reflètent votre divinité éveillée.


samedi 15 septembre 2012

Le mental, l'intellect, la conscience, le cerveau, ... selon Dan Millman


Dan Millman, 1980, Way of the peaceful warrior, H.J. Kramer, Inc. Traduction française, Éditions Vivez Soleil, 1985, 1998, Le guerrier pacifique.

Il s'agit d'un roman initiatique (autobiographique), dans lequel l'auteur nous présente, par le biais des personnages principaux, Dan et Socrate, sa vision d'un chemin à parcourir afin d'apprendre "comment vivre". Comme l'auteur le mentionne vers la fin du livre, Socrate a réellement existé. Par ailleurs, Millman a étoffé ce personnage à partir d'autres personnes, maîtres et influences, dont son propre Moi Supérieur. Millman dit de lui-même qu'il est "devenu un composite de divers chercheurs spirituels, qui ont chacun leur voie." " La Lumière est une, mais les lampes innombrables. Il y a beaucoup de maîtres, de voies et de livres."

Depuis plusieurs années, j'entendais parler de ce livre et jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu l'occasion de le lire. En 2006, Le guerrier pacifique a été adapté pour le cinéma (Nick Nolte joue le rôle de Socrate) et ma curiosité a été réveillée. À cette époque, j'ai tenté de me procurer le dvd, mais je n'ai pas réussi. Dernièrement, je me suis dit qu'il était temps de lire ce livre afin de m'en faire une idée personnelle et de tirer également profit des enseignements qui vont de pair avec ce type de bouquin. Voilà, c'est fait!

Comme dans tous les livres dont j'ai fait mention dans ce blogue, Le guerrier pacifique recèle d'information, de connaissances, de renseignements, de leçons, etc. et en résumer l'essentiel pourrait demander plusieurs pages. J'ai choisi, pour la rédaction de ce compte-rendu, de me limiter aux passages relatifs aux notions d'intellect, de mental, d'esprit et de conscience, afin d'en faire ressortir les différences.

Le personnage Socrate attire l'attention de Dan au sujet du voile de l'illusion, lui faisant comprendre qu'il en est prisonnier et qu'il vit sa vie en fonction de celles-ci et non de la réalité/vérité. Il avance que l'humain est attaché à ses illusions malgré le fait que la désillusion s'avère être le plus grand cadeau qu'il peut lui être fait. L'être humain ressent fondamentalement de la peur et choisit de ne pas l'affronter, lui préférant des distractions de tous genres pouvant l'éloigner de ce malaise existentiel. Se libérer de cette peur est pourtant la raison d'être de l'incarnation.

Et Socrate initie Dan à la notion du "mental" en lui donnant l'explication suivante: "Si l'humain n'obtient pas ce qu'il désire, il souffre; s'il obtient ce qu'il ne désire pas, il souffre. S'il obtient exactement ce qu'il désire, il souffre encore parce qu'il sait qu'il ne pourra pas le garder éternellement. C'est le mental qui crée cette situation. Il veut s'affranchir du changement, de la douleur, des obligations, de la vie, de la mort. Mais le changement est une loi dont rien ne diminuera la réalité."

Socrate enseigne que la vie, en elle-même n'est pas souffrance, mais que l'humain en souffrira au lieu d'en jouir jusqu'à ce qu'il abandonne tous les attachements de son mental pour "s'élancer sans entraves, quoi qu'il advienne".

C'est à la demande du personnage Dan que Socrate se met à redéfinir certains termes.

"La notion de mental est aussi flou que celui d'amour. Leur définition est relative à ton état de conscience. Considère les choses de la manière suivante: tu as un cerveau qui contrôle le corps, stocke l'information et la manipule. Les processus abstraits du cerveau sont définis par le mot "intellect" ... Le cerveau n'est pas le mental. Le cerveau est réel; le mental ne l'est pas."

"Le mental est une excroissance illusoire des processus cérébraux fondamentaux. Il ressemble à une tumeur. Il comprend toutes les pensées aléatoires et incontrôlées qui surgit du subconscient, font surface dans notre esprit comme des bulles. La conscience n'est pas le mental; l'attention n'est pas le mental. Le mental est une obstruction, une aggravation. Il s'agit d'une sorte d'erreur dans l'évolution de l'être humain, une faiblesse de base de l'expérience humaine."

"Le cerveau peut être un outil capable de se souvenir des numéros de téléphone, de résoudre des problèmes de math ou de créer des poèmes. De cette manière, il travaille pour le reste du corps, comme un tracteur. Mais lorsque tu n'arrives plus à arrêter de penser à ce problème de math, à ce numéro de téléphone, ou lorsque des pensées ou des souvenirs gênants surgissent malgré toi, ce n'est plus ton cerveau qui fonctionne, c'est ton mental qui divague. Et c'est alors qu'il te contrôle; le tracteur est devenu fou."

"Pour comprendre vraiment, tu dois t'observer et constater par toi-même. Une pensée agressive survient et tu deviens agressif. La même chose se produit avec toutes tes émotions. Ce sont des réponses automatiques à des pensées que tu ne contrôles pas."

Et pour en revenir au voile de l'illusion que nous portons tous, Socrate répond à Dan qui se dit prêt à changer qu’il s'agit de l'une de nos plus grandes illusions. L'humain est enclin à tout changer sauf lui-même. Mais "le temps s'en chargera ... et le temps n'est pas toujours tendre."

Devenir conscient du bruit mental pour pouvoir s'en libérer. Ouf! Ce n'est pas une petite entreprise, mais cette démarche est cruciale afin de pouvoir reprendre notre pouvoir.

samedi 4 août 2012

Évolution de conscience politique re Québec 4 septembre

Le Québec est en campagne électorale. Le 4 septembre prochain, un nouveau gouvernement provincial sera élu. Dans une démocratie comme la nôtre, comment choisir pour qui nous allons voter? Le texte qui suit n'est pas un mode d'emploi, ce ne sont que des réflexions personnelles susceptibles de permettre l'intégration de mes valeurs au processus d'élection auquel nous sommes conviés.

Notre participation commence habituellement par la lecture du programme des partis inscrits officiellement dans la course. Il se peut que le programme d'un parti corresponde plus qu'un autre à nos valeurs. S'il s'avère que le candidat local de ce parti démontre aussi des capacités de représentation évidentes, nous pourrons faire notre choix assez facilement le jour des élections. Par ailleurs, dans le cas où, le chef du Parti ou le candidat local n'est pas à la hauteur de nos attentes, il faudra se demander si, en accord avec notre objectif, un vote pour l'un ou l'autre pourrait s'avérer plus efficace. Il va sans dire que le choix d'un Parti est habituellement plus complexe dans la mesure où la totalité d'un programme politique peut ne pas nous plaire malgré certaines propositions particulières qui vont chercher notre adhésion. Autrement dit, nous pourrons être en accord pour ceci et cela et être en désaccord pour autre chose. Mon leitmotiv est d'abord de me centrer au niveau du cœur afin de m'enligner vers un parti qui met le bien-être de l'individu au centre de son programme politique et qui démontre l'intelligence des moyens qu'il prendra pour atteindre son objectif. Un parti qui propose un projet de société viable orienté vers l'émancipation, l'évolution, l'éveil. La naïveté n'a pas sa place dans la gouvernance pas plus que l'égocentrisme capitaliste à outrance.

Il n'est pas toujours agréable, ni facile de lire les textes d'un programme. Radio-Canada propose un outil amusant qui permet de comprendre les enjeux électoraux et de se situer par rapport aux positions et propositions des partis politiques. Cet outil se nomme "Boussole électorale" et est accessible à partir du lien suivant:

http://www.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2012/2012/05/04/001-interactif-boussole-electorale.shtml

J'ai fait l'exercice et quoique je ne puisse confirmer que le questionnaire et les relations croisées proposées par le programme pour nous soient totalement pertinents, il demeure que l'outil permet une belle réflexion et apporte une information catégorisée très utile.

Juste avant que ne soit annoncé le déclenchement des élections, je venais de terminer la lecture du carnet "De colère et d'espoir" de Françoise David, co-fondatrice avec Amir Khadir du Parti Québec Solidaire. J'admire Françoise David. Elle me semble intègre, pacifiste, informée, active, lucide, décidée, convaincue, patiente, travailleuse, etc. Elle cumule une grande expérience terrain et a une "vision" d'un Québec meilleur, où chaque citoyen est considéré comme important. Elle est "de gauche" comme il se dit habituellement, quoique personnellement, je ne sois pas friande de cette appellation. Socialiste plutôt que capitaliste si l'on doit absolument opposer ces deux concepts.

Le carnet se lit bien et permet de revoir la plupart des enjeux économiques et sociaux. Françoise David y dénonce les injustices et la mal-gérance gouvernementale et propose de nouvelles avenues de réflexions et de solutions. Oui, elle y affiche sa colère, mais elle parle aussi du "pays rêvé". David est une femme de cœur, une femme qui "a mal aux autres" (comme le dit le chanteur Dan Bigras dans l'introduction du carnet) au point d'avoir comme objectif premier d'apporter des changements pour améliorer le bien-être de chacun et l'équité entre citoyens.

Les principaux sujets abordés dans ce carnet sont les suivants: la santé, les conditions de vie des autochtones, la pauvreté démesurée de groupes de citoyens, les finances publiques, la langue française, l'immigration, la laïcité, l'égalité hommes-femmes, le mode de scrutin, l'exploitation des mines à ciel ouvert, celle des gaz de schiste, le Plan nord, l'écologie et les questions environnementales, la nation québécoise et son indépendance envers le gouvernement fédéral. Françoise David expose son point de vue, livre son analyse et propose les solutions prônées par Québec Solidaire. Contrairement à l'information limitée transmise par les divers médias, la lecture du carnet permet de mieux saisir les enjeux, parce David en dresse un portrait plus complet. En conséquence, il devient plus facile aux lecteurs de se faire une idée personnelle au fur et à mesure que l'auteure expose son argumentation.

Suite à ce carnet, je me suis mise à la lecture d'un autre livre qui tombe à point à ce moment des élections puisque le sujet traite de l'immigration et de l'islamisme politique. À Contre-Coran, écrit par Djemila Benhabib, a été produit suite à la Commission Bouchard-Taylor au sujet des accommodements raisonnables en 2010. Madame Benhabib parle en connaissance de cause, par expérience, puisqu'une partie de sa vie s'est déroulée en Algérie, un pays sous la gouverne du Front islamiste du salut. Très documenté, des références bibliographiques à l'appui, en plus des témoignages personnels de l'auteure, ce livre donne un son de cloche très différent de celui de Madame David sur la question. Madame Benhabib se présente aussi comme candidate aux présentes élections, et ce, sous la bannière du Parti Québécois.

Es-ce que le Parti Libéral est capable de se renouveler du jour au lendemain? Le Parti Coalition pour le Québec pourra-t-il apporter des changements structurels qui pourront permettre un autre style de gouvernance? Le Parti vert n'est-il présent sur la scène électorale que pour rappeler aux autres partis l'importance des questions environnementales sur la survie de l'espèce humaine? Et le Parti Option nationale se différencie de quelles façons du Parti québécois et du Parti Québec Solidaire?

Françoise David propose de "faire la politique autrement". Bien sûr, c'est une formule qui me convient très bien, ma propre démarche proposant de reprendre notre pouvoir - autrement que par les voies connues et parfois trop usées qui n'ont pas donné de résultats concluants jusqu'à présent. Quel que soit le verdict des québécois le 4 septembre prochain, j'espère que le Parti élu saura "faire de la politique autrement".






mardi 24 juillet 2012

Francs-maçons selon Robert Langdon/Dan Brown


Une première lecture du roman d'aventure de Dan Brown, Le symbole perdu, 2009, m'a fait pendre conscience du jeu des sociétés secrètes dans la transmission des connaissances spirituelles et métaphysiques et ce, depuis la nuit des temps. Ce n'est pas un sujet que je connais et que j'ai exploré, si ce n'est quelques lectures aléatoires dans lesquels quelques passages leur étaient réservés.

Pour l'instant, une recherche approfondie ne fait pas partie de mes projets, mais je suis tout de même allée lire quelques passages d'un livre intitulé Les sociétés secrètes de René Alleau (Encyclopédie Planète, 1963), question de m'abreuver à une autre source que celle romancée du Symbole perdu. René Alleau, né en 1917 est considéré comme un historien des sciences; il a publié de nombreux ouvrages sur le symbolisme et l'alchimie, mais aussi sur les sociétés secrètes et les sciences occultes.
À l'instar de Dan Brown qui minimisait l'importance de l'aspect secret de la franc-maçonnerie, Alleau, écrit "la franc-maçonnerie semble plutôt une association discrète qu'un temple défendu par des murailles infranchissables. Les rituels de tous ses grades ont été publiés. Les mots, les signes, l'organisation intérieure, la hiérarchie de l'ordre maçonnique ont été divulgués. La littérature qui leur est consacrée compte des dizaines de milliers de volumes publiés dans la plupart des langues connues."


" La franc-maçonnerie n'est rien de plus et rien de moins qu'une organisation traditionnelle dont la fonction a été, dès son commencement, de transmettre une énergie secrète dans des conditions aussi rigoureusement déterminés ... Il s'agit d'une énergie de type architectonique, et non d'une force d'un autre genre".

"La franc-maçonnerie exerce une influence incontestable dans le monde entier en de nombreux domaines de l'activité sociale".

"Aux États-Unis, la franc-maçonnerie est la plus ancienne et la plus puissante de toutes les organisations fraternelles initiatiques. (Au moment où ce livre est écrit, en 1963), quatre millions d'hommes adultes sont maçons, c'est-à-dire près d'un douzième de la population mâle totale."

Wikipedia actualise ces données statistiques comme suit: "En 2005 la société comptait entre 2 et 4 millions d'adhérents dans le monde, contre 7 millions dans les années 1950 Cette baisse d'effectifs a touché principalement la maçonnerie anglo-américaine dont les effectifs avaient presque doublé dans les dix années qui suivirent la Seconde guerre mondiale avant de diminuer progressivement de plus de 60 % au cours des cinquante années suivantes."

L'approche soutenue par Dan Brown dans son roman, Le Symbole perdu, permet d'espérer qu'en quelque part, cette société franc-maçonne qui détient une connaissance vraie de la Vie et de son organisation énergétique intrinsèque, projette de la libérer sous peu, afin d'assister les humains intéressés dans leur évolution à progresser vers la libération.

Le livre Le plus grand secret de l'auteur (journaliste) David Icke, 2001, s'est aussi adressé au sujet, mais n'arrive pas à la même conclusion. Ce livre qui contient une information considérable à propos de l'historique de l'humanité et de ses nombreux intervenants, dénonce plutôt la Franc-maçonnerie, comme faisant partie des détenteurs de la connaissance, bien décidée à la garder pour elle, car Source de pouvoir sur l'humanité.

Personnellement, je n'en sais rien. Qui croire? De fait, mon seul pouvoir réside en ma propre démarche spirituelle et la transformation énergétique qu'immanquablement, la recherche de la Lumière ne peut que faciliter.

mercredi 20 juin 2012

Livre Socrate, Jésus, Bouddha, trois maîtres de vie


Je viens de terminer le live "Socrate, Jésus, Bouddha, trois maîtres de vie, de l'auteur Frédéric Lenoir. Celui-ci a divisé son ouvrage en deux grandes parties: "La première est une biographie croisée des trois maîtres" selon les thèmes suivants: références historiques, origine sociale et enfance, sexualité et famille, naissance de la vocation, personnalité, l'art d'enseigner et l'art de mourir ... L'auteur nous dit qu'il a choisi d'écrire de manière didactique, "en historien plus qu'en disciple" ... "et en faisant état des connaissances les plus fiables." Il ne donne pas d'opinion, ni n'affiche de préférence, il décortique l'information.

La deuxième partie "propose cinq grands chapitres thématiques, qui résument les points clefs des enseignements de chacun de ces maîtres: la croyance en l'immortalité de l'âme, la recherche de la vérité, la recherche de la liberté, celle de la justice et celle de l'amour."
Cette deuxième partie m'est apparue plus dynamique et m'a permis de mieux me situer par rapport à mes propres croyances, valeurs et connaissances issues de mes dernières années de recherche.
Il me serait impossible de résumer ce livre en une centaine ligne, espace que je prends habituellement pour rédiger un blogue, alors je me limiterai à en extraire quelques points qui me parlent plus particulièrement.

Socrate fait de la recherche de la vérité le fondement même de ses enseignements. Pour lui, "le pire des maux est l'ignorance". Il propose de se questionner soi-même afin de prendre conscience de ses valeurs fondamentales et continuellement les confronter avec la réalité vécue et leur application réelle, en dégager les oppositions et toujours raffiner sa recherche afin d'en venir à mieux se connaître. Il enseigne l'exercice du discernement. Socrate est en quête de la vérité à laquelle on ne peut accéder que par la connaissance, non celle des lois physiques ou mathématiques reconnues, mais la connaissance profonde de l'homme lui-même, au-delà de ses émotions, de ses peurs et de tout ce qui peut le troubler. Et "pour Socrate, la vérité, la connaissance de la vraie nature des choses et de nous-mêmes est enfouie au fond de nous".

Quant à Bouddha, son premier constat est que la vie est souffrance et qu'il est illusoire de vouloir trouver dans la vie le bonheur permanent. Et selon lui, la source de la souffrance réside dans le désir et propose la pratique du détachement comme mode de vie. Le Bouddha suggère d'adopter "la voie du milieu" en adoptant la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste.

Jésus est venu apprendre à l'humanité que Dieu est Amour et qu'à son image, l'humain doit apprendre à vivre l'amour. "Il proclame une loi nouvelle, celle de l'amour du prochain, ... et prêche même l'amour de ses ennemis ou de ceux qui nous ont fait du mal". Jésus enseigne que "le Royaume de Dieu est à l'intérieur de nous et incite ses disciples à aller vers eux-mêmes, à chercher Dieu et la vérité au plus profond de leur cœur et de leur conscience et non pas à travers l'observance des rites."
Jésus est celui qui s'adresse à l'humanité entière, c'est-à-dire qu'il considère la femme et l'homme comme créature divine en toute égalité.

Il est très intéressant de prendre conscience des différences, des ressemblances et des nuances parfois très subtiles entre la pensée de ces trois Maîtres.

Par ailleurs, je peux constater que nous sommes véritablement en train de vivre une ère de transformation en tant qu'humanité, l'information actuellement reçue par l'intermédiaire de "channels", allant bien au-delà de celle reçu à l'époque de ces Maîtres. Dans ces temps anciens, les enseignements prenaient la plupart du temps une forme de moralité, tandis qu'actuellement, l'information s'adresse à notre intelligence, à notre liberté et à notre réelle nature divine inter dimensionnelle. L'information nouvelle enveloppe indéniablement les enseignements anciens, mais va tellement plus loin. Rafraîchissant et stimulant!

jeudi 26 avril 2012

S'entraider

Dernièrement, des Témoins de Jéhovah ont frappé à ma porte, comme ils le font de temps à autre. Certains refusent de parler à ces gens, certains en ont même peur ... pour différentes raisons. Ils n'ouvrent pas ou referment leur porte aussitôt qu'ils s'aperçoivent à qui ils ont affaire.
En ce qui me concerne, il m'arrive de prendre quelques minutes pour échanger avec eux, histoire de les connaitre un peu mieux et de comparer mes connaissances aux leurs. Je suis toujours intéressée à identifier les ressemblances entre les différentes religions ou mouvements spirituels. Et puis, il se peut que certains aient de nouvelles connaissances à m'apprendre. Mon écoute s'avère autant vibratoire qu'intellectuelle, afin de m'assurer de pratiquer mon discernement. Pas de censure automatique, au contraire.

À l'occasion de cette rencontre et comme il se fait d'habitude, l'on m'a remis deux brochures (il y en a toujours une qui est insérée dans l'autre, les Témoins ne nous montrant habituellement que celle qui est sur le dessus) et j'en ai fait la lecture. Il arrive que certains articles ou certains passages m'apportent quelques éléments sérieux de réflexion, mais cette fois-ci, au contraire, je n'ai pas senti l'ouverture ou l'intelligence que je recherchais, sauf pour un texte traitant de la maladie mentale, plus spécifiquement des troubles anxieux.
J'ai décidé de recopier les passages traitant de l'entraide, de la compassion et du support que chacun peut apporter à l'autre. À mon avis, le texte qui suit s'applique autant à la maladie purement physique qu'à la maladie mentale.

"Souvent, les grands anxieux redoutent tant l'incompréhension qu'ils cherchent à dissimuler leur problème. Cela peut entrainer un sentiment de culpabilité qui ne fait qu'aggraver leur état. Il est donc primordial que famille et amis manifestent leur soutien.

Documentez-vous. Cette suggestion sera surtout utile à celui qui côtoie de près un "anxieux", notamment un parent ou un ami particulièrement proche.

Il est important de montrer un réel souci pour ses amis et de s'abstenir de tout sous-entendu vexant. À cet effet, le choix des mots compte autant que le ton de la voix.

Soyez sensibles aux sentiments d'un proche anxieux. Écoutez-le attentivement. Efforcez-vous d'appréhender les choses de son point de vue plutôt que du vôtre. Tandis qu'il se confie, ne tirez pas de conclusions hâtives. Ne devenez pas de "pénibles consolateurs", qualificatif qui a été donné aux faux amis de Job dans la Bible. En réalité, ils ont ajouté au désastre du patriarche ! (Job 16:2).

Retenez donc bien ce point : prêtez une oreille attentive à celui qui souffre. Laissez-le exprimer librement ce qu'il ressent. Vous comprendrez mieux ce qu'il traverse. Et qui sait si grâce à votre aide, il ne mènera pas une vie plus remplie et plus riche de sens?"

Des problèmes de santé, j'en ai connus et j'en connais encore et j'ai rencontré chez mes proches et chez mes amis différentes réactions dont certaines m'ont laissée perplexe. Le texte qui précède s'avère pour moi, de bon conseil et fait appel à la vibration du cœur, à celle de la compassion, à cette fréquence même qui contienne intrinsèquement celle la guérison.

Dans les années passées, différentes théories ont été élaborées et diffusées au sujet des gens moins bien nantis, de ceux qui sont malades et des plus marginaux. Beaucoup de jugements, de suppositions, de fausses perceptions ont amené des gens à l'indifférence, au chacun-pour-soi, à l'égocentrisme. Par exemple, il se disait que la personne malade l'était par sa faute (karma ou autre) et que c'était à elle de s'en sortir. Souvent, il était de mise, de refuser de reconnaitre les limites de la personne et de la forcer à les dépasser en utilisant sa volonté, comme si la volonté pouvait suffire dans tous les cas. Je me rappelle aussi la mode relative à la pensée positive qui prônait la répétition de phrases précises pour enrayer certains maux ou malaises ou simplement pour ramener la santé parfaite, comme si pratiquer cette approche pouvait permettre de passer au travers de toutes situations.

Il va sans dire que ces façons d'être ne permettaient pas de pratiquer l'entraide, la compassion et le non-jugement qui font partie de l'approche humaine la plus pertinente pour assurer un support à l'un des nôtres.

L'on dit que l'Ère du Verseau sera l'Ère de la compassion et que c'est par la mise en pratique de cette fréquence vibratoire que l'humanité évoluera vers un monde meilleur.

jeudi 12 avril 2012

Témoignage participation à la veillée pascale

Samedi dernier, j'ai assisté à la "veillée pascale" célébrée dans une église de la région. Une célébration de plus de deux heures qui m'a permise d'être témoin de la foi des catholiques présents à cet événement. J'ai été heureusement surprise de la ferveur manifestée par chacun, de l'implication des paroissiens dans l'organisation de la soirée, de l'originalité et de la dynamique de la cérémonie. C'était la fête! Discrète, respectueuse, engagée.

Depuis l'automne dernier, je fais partie d'une chorale et la directrice de cette chorale et le pianiste sont aussi les dirigeants de la chorale de cette église. Connaissant leur talent et leur passion pour la musique, je n'avais aucun doute que les chants seraient à point et bien rendus. Ils parlaient d'ailleurs de l'organisation de cette veillée pascale avec tellement d'enthousiasme que je l'ai mise à mon agenda comme un rendez-vous à un spectacle. Il y a de ces gens qui vous transmettent leur lumière, leur légèreté et leur joie juste par leur état d'être et c'est pour moi un signe que l'énergie alors émise est bonne pour ma santé.

Je n'appartiens à aucune église, groupe confessionnel, mouvement spirituel ou autre regroupement; je tiens à ma liberté de pensée. Je possède par ailleurs un réel intérêt dans la compréhension de l'être humain qui se joint à ces groupes et la plupart du temps, il m'est possible de partager avec chacun des croyances ou des convictions profondes, sans pour autant adhérer aux dogmes et aux doctrines qui sont les leurs.

Il y a un témoignage dans le petit feuillet de la paroisse qui illustre bien l'évolution dans le temps de la dynamique de la participation des paroissiens lors des célébrations:
" Quand j'avais 10 ans, j'assistais à la messe. Le tout se déroulait dans le sanctuaire, le dos au peuple. Le dialogue en latin s'échangeait ente le prêtre et le servant. Le silence était de rigueur. Nous n'avions rien à dire ... Le sermon nous était adressé afin que chacun "mette son chapeau". Après Vatican ll, ... je me suis mise à participer à la messe. Il s'agissait de prononcer la Parole afin qu'elle résonne et fasse écho en chacun de nous ... l'Homélie favorisait la compréhension de la Parole pour qu'elle éclaire notre quotidien et s'y incarne.
Aujourd'hui, ne serait-il pas temps d'être des célébrants de l'Eucharistie avec le prêtre qui préside le rassemblent?"

Lors de la veillée pascale, j'ai eu le privilège de constater que les paroissiens sont maintenant devenus, du moins à cette église, de réels célébrants et non des assistants passifs. Il y a eu les chants, les témoignages personnels de foi, l'histoire racontée de la résurrection de Jésus comme si celui qui racontait y avait véritablement assisté; il y a eu les chandelles allumées une à une par le feu d'un participant transmis à un autre. Il y a eu les clochettes sonnées par les participants et la cérémonie de la bénédiction de l'eau en provenance des quatre coins de l'église, l'apport de corbeilles de pains et de gerbes de fleurs sur l'autel central et j'en passe. Il y a eu le pasteur qui a oublié la note juste et qui a demandé humblement qu'on la lui rappelle afin de chanter son texte. Le tout s'est déroulé dans la paix, la convivialité et la foi d'être au bon endroit.

Les membres de l'équipe pastorale avaient préparé un repas communautaire disponible à la fin de la cérémonie afin que les participants continuent d'échanger et de fraterniser, ce qui m'a permis de jaser un peu avec l'un et l'autre et d'observer le plaisir d'être des gens autour. Chacun est ressorti de cette veillée pascale imbibé d'une belle énergie spirituelle issue du cœur et laissant l'Être entier enveloppé de paix et d'amour.

Je rends hommage à ce genre de rassemblement humain, sobre et permettant l'expression individuelle, respectant la liberté de l'individu et témoignant par l'action des enseignements de Jésus. Celui-ci, j'en suis convaincue, ne privilégiait d'aucune façon l'obéissance à des dogmes et à des doctrines; il enseignait de vivre l'amour inconditionnel et impersonnel au quotidien.

vendredi 30 mars 2012

La conscience du corps

Pendant un long moment de ma vie, j'ai pris pour acquis mon corps physique. De fait, je n'avais aucune conscience de son importance, de sa nature et de son rôle; je l'ignorais, même si je suivais tous les bons préceptes d'hygiène et d'alimentation nécessaires à son fonctionnement.

Très jeune, dans mon milieu très religieux catholique, il était mal vu de parler du corps, de s'en préoccuper ou de s'en occuper. Il y était associé toute une catégorie de "péchés", allant de l'orgueil à l'impureté. Il était alors d'usage de l'utiliser et même de l'user sans s'en soucier, comme s'il était une bête de somme accomplissant son travail.

Fatiguée? On n'en parle pas ... ce serait se plaindre et le sacrifice était alors très valorisé.  Malade? Idem ... à moins d'avoir à garder le lit, et même à ce stade, il était de mise de se sentir coupable de ne pas avoir réussi à tenir "le coup", ou même coupable de "profiter" des services des soignants, en monopolisant leur temps ailleurs que dans une fonction utile et rentable. Et parler de ses malaises était considérer "se plaindre" ...

S'occuper de son corps afin de le mettre en beauté, en faisant appel aux soins tels l'esthétique faciale, le manucure, les coiffures sophistiquées provoquaient des commentaires de la part des puristes. La vanité, l'orgueil ... tous des péchés à confesser à la prochaine occasion. À l'époque, on était loin des chirurgies plastiques ou de l'injection de botox permettant d'effacer les signes de l'âge, mais c'était déjà trop pour les mentalités de ce temps.

Quant à la sexualité, c'était un sujet tabou. On faisait comme si les organes sexuels chez l'homme et chez la femme n'existaient pas. Les parents se réservaient un p'tit moment pour informer sommairement leurs enfants des comment et des pourquoi, en espérant qu'ils n'auraient pas à fournir trop de détails et à répondre à des questions qui auraient pu les embêter. Même s'il était inquiétant qu'un enfant puisse avoir reçu l'information d'ailleurs avant que les parents n'abordent avec eux la question, ceux-ci n'en étaient que soulagés, leur propre charge en étant diminuée par le fait même.

Heureusement les mentalités ont évolué, mais il demeure quand même un canevas de l'un ou l'autre aspect de la négation du corps physique chez nos contemporains.

LE CORPS PHYSIQUE EST LE VÉHICULE TERRESTRE DE L'ÂME. C'est ce que j'ai appris dans les vingt dernières années et c'est ce qu'il est important de diffuser comme information.
Quelle différence dans la manière de considérer son corps entre le fait de le voir comme une bête de somme au service de sa volonté personnelle ou de le voir comme un outil essentiel à son évolution!

Le corps nous parle. La fatigue, la maladie, les courbatures, les raideurs et tous les autres malaises et symptômes découlent d'un langage de notre corps afin de nous aiguillonner vers un autre niveau de conscience. Malheureusement, nous ne connaissons pas ce langage auquel nous n'avons pas été initiés, et pour cause, les anciennes mentalités découlant souvent de dogmes religieux. La fatigue demande qu'on ralentisse ou qu'on change d'activité ou ... La maladie demande un arrêt, une réflexion ou ... Le brûlement d'estomac ... idem. Etc.

Il est dit que chaque partie du corps est intimement liée à différentes émotions installées dans le corps émotionnel et à diverses pensées du corps mental, ce dernier influençant directement celui-là. Par exemple, le foie pourrait capter la colère et développer des malaises et même une pathologie à ce propos. Plusieurs livres ont été écrits à ce sujet. Certains y vont d'affirmations très précises au sujet des liens entre les pensées, les émotions et les maladies, d'autres se limitent à attirer l'attention et la conscience sur la question.

Personnellement, je préfère procéder par introspection, méditer et laisser émerger de mon subconscient les réponses qui me seront utiles afin de me permettre de faire les ajustements ou virages nécessaires susceptibles de répondre aux besoins exprimés par mon corps.

samedi 3 mars 2012

Possibilités infinies de l'Être humain


Une des raisons principales sous-tendant la rédaction de ce blogue réside dans l'importance de partager une information susceptible d'être utile au processus de récupération de notre pouvoir individuel et collectif.

À cet effet, j'ai reçu, dans les dernières semaines, deux courriels inspirants et allant dans le sens de cette réappropriation du pouvoir personnel, débordant sur le collectif. J'estime à propos de les partager.

Il y a d'abord, cette vidéoconférence de Sanjit Bunker Roy. http://www.ted.com/talks/lang/pt/bunker_roy.html#.Tty9NE-cDhE.facebook. (en anglais).

Sanjit Roy est né aux Indes en 1945, dans la région de Burnpur Bengal, actuellement nommée Bengal ouest. Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise en anglais, il a opté pour le travail social au niveau des villages. Roy a été influencé par les enseignements du Mahatma Gandhi et s'en est inspiré pour établir le style de travail en vigueur au collège Barefoot. Selon Wikipedia, ce collège a formé plus de 3 millions de personnes capables d'accomplir le travail nécessaire pour moderniser les infrastructures villageoises existantes, soit des constructions rudimentaires sans mobiliers et avec planchers de terre. La jeunesse rurale choisie par la communauté pour recevoir la formation donnée par le Collège, vient d'un milieu pauvre, subsistant souvent, à peine avec un repas par jour. Le rêve de Sanjit Roy était d'utiliser l'expertise traditionnelle plutôt que les connaissances livresques pour venir en aide aux communautés négligées, ce qu'il a réussi à faire. Il a travaillé toute sa vie au Collège Barefoot, l'o.n.g. (organisme non-gouvernemental) qu'il a fondé.

Une telle réalisation est un exemple d'accomplissement, de ceux qui rendent confiants en l'humain et en ses possibilités infinies. Une initiative à imiter. Nos sociétés auraient intérêt à investir plus à ce niveau.

Ce récit m'a rappelé la pyramide des besoins humains établie par le psychologue Abraham Maslow dans les années 1940. Cette pyramide schématise une théorie élaborée à partir d'observations réalisées dans ces années afin d'étudier les bases de la motivation. L’article où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human Motivation, est paru en 1943.

Il s'agit d'une classification hiérarchique des besoins. Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il considère que l'humain passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait. Quoique cette théorie soit aujourd’hui contestée par certains, elle demeure intéressante comme outil de réflexion. Les grandes catégories sont les suivantes : les besoins physiologiques, le besoin de sécurité, le besoin d’appartenance, le besoin d’estime et le besoin de s’accomplir.

Sanjit Roy, s'est adressé simultanément aux 5 niveaux des besoins humains avec la réalisation du projet Collège Barefoot.

Le deuxième courriel a trait à une conférence (en anglais) donnée par la Dr Terry Wahls.

http://tedxtalks.ted.com/video/TEDxIowaCity-Dr-Terry-Wahls-Min;search:tag:%22tedxiowacity%22

Vaut le temps d'écoute de 18 minutes.

Pour en savoir plus au sujet de Terry Wahls, voici l'adresse de son site : http://www.terrywahls.com/about-Terry-Wahls

Dr Wahls, est professeur de médecine interne au Collège de médecine de l'Université d'Iowa aux États-Unis. Elle fait aussi de la recherche clinique et a publié plus de 60 articles ou autres. Cette femme, atteinte de sclérose en plaques, a élaboré un régime alimentaire susceptible de nourrir le cerveau et prendre soin de la mitochondrie. Son objectif : régénérer un cerveau atteint de sclérose en plaques (ou du parkinson) par une saine alimentation .... et guérir. Elle a appris à nourrir proprement son corps, son cerveau tout particulièrement et, à partir de ses connaissances au niveau sous-cellulaire, elle est parvenue à se sortir de son fauteuil roulant. La conférence qu'elle donne est très inspirante et s'avère très utile pour les personnes atteintes de dégénération neurologique. Là où la médecine pharmaceutique a échoué, la science des aliments a réussi. N'es-ce pas Hypocrate, père de la médecine qui disait: "que ton aliment soit ta médecine".

En conclusion, que ce soit par l'intermédiaire de Sanjit Roy ou de Terry Wahls ou de personnes similaires, l'humanité s'enrichit de leurs recherches et de leurs actions. La fréquence vibratoire que ces gens irradient en est une qui nous permet de nous élever et nous encouragent à mettre notre propre potentiel et notre capacité de création au profit de chacun et de l'humanité en général.

dimanche 12 février 2012

Le pardon, processus de relâchement de l'énergie

J'ai d'abord entendu parler du pardon lorsque, petite, au cours de religion, on nous enseignait d'être magnanime et de pardonner à son prochain pour toute offense que celui-ci pouvait nous faire. On nous enseignait même à savoir présenter "l'autre joue" lorsqu'on nous frappait d'un côté, selon les enseignements de l'Évangile, à pratiquer l'humilité et à s'effacer devant tout accent de colère, présentant douceur et patience devant l'autre personne.

À l'époque de ce qu'on appelait croissance personnelle, plusieurs écrits ont été publiés au sujet du pardon, commençant à introduire le concept liée à sa propre libération face à l'amertume, la rancune, la colère, etc. suscitée par les gestes ou paroles d'autrui. Il était moins question de sacrifice et d'acceptation passive, mais plutôt de choisir une approche pratique pour se libérer soi-même d'une tension émotionnelle.

Vers les années 2000, le père Jean Monbourquette, o.m.i. a publié un livre intitulé "Pardonner" où il présentait divers événements dans la vie demandant qu'on pratique le pardon à l'égard d'autrui ou envers soi-même. Monbourquette mettait l'accent sur l'acceptation et le lâcher-prise. Parmi les divers événements, il pouvait s'agir de l'échec d'une relation amoureuse, du bris d'une amitié, du décès d'un proche, de la trahison d'un tiers, etc.

Lorsque l'on conçoit l'humain comme un amas d'énergie, animée par une âme en évolution dans l'expérience terrestre, il est reconnu que toute pensée, émotion ou ressenti représente une vibration énergétique spécifique. Dans cette optique, le pardon est un lâcher-prise sur tous les aspects de l'attachement. Lâcher-prise sur l'impuissance à changer l'événement ou l'action d'un autre, lâcher-prise sur le contrôle qu'on souhaiterait avoir sur sa propre vie, lâcher-prise sur les décisions des autres, lâcher-prise sur la blessure occasionnée par l'événement.

En lâchant prise, il se crée une ouverture dans l'énergie et éventuellement un ressenti de liberté s'ensuit. Puis, dans la mesure où nous sommes tous "UN" dans l'énergie, en quelque part et de quelque façon, la personne à l'origine de l'événement agressant, pourra en venir à ressentir aussi un relâchement susceptible de modifier son ouverture de conscience, voire son comportement. Le monde subtil existe et ce n'est pas parce qu'on ne le voie pas, qu'il n'y a rien qui se passe au-delà du connu et du visible. Tout est énergie et tout a sa fréquence vibratoire.

Par ailleurs, comme il est dit en anglais: "Let's not be too attached to the outcome" car la vibration propre à l'attachement pourra retenir le mouvement de circulation libre de l'énergie.

Il est de mise de se pratiquer à "Être", juste "Être" et pour y arriver le lâcher-prise, voire le pardon, nous permet d'y arriver car il nous détache de tout ce qui n'est pas soi-même.

Il est certain qu'il y a beaucoup de programmations à défaire, celles de cette présente vie mais aussi celles de vies antérieures où le contrôle, la dualité, la sécurité, le pouvoir, etc. étaient des moyens d'assurer sa survie.

Le temps est venu de se centrer sur soi, de vivre moins en fonction des autres, de réagir moins aux facteurs extérieurs, mais plutôt de favoriser son enracinement sur cette planète et de reconnaitre sa connexion divine. Lâcher-prise et pardonner et en arriver à respirer plus librement afin de percevoir les événements différemment face du jeu de la vie, créé expressément pour nous permettre de mesurer l'élévation de notre conscience et la guérison de notre âme.

dimanche 8 janvier 2012

Se choisir

Il y eu un temps où "se choisir" relevait d'une conception égocentrique malsaine de la vie. C'était le temps où la religion, catholique ou une autre, menait nos vies en nous imposant des visions limitatives de l'existence et de l'Être humain incarné que nous sommes.

Les temps ont changé et même si plusieurs demeurent encore avec cette programmation, d'autres sont mieux en mesure de faire la différence entre égoïsme, égocentrisme ou égotisme et l'importance de "se choisir". À noter qu'il y a sur terre, maintes personnes qui centrent tout sur eux-mêmes, qui se préoccupent exclusivement de leur propre plaisir et de leur propre intérêt sans se soucier des autres. Là n'est pas le sujet ce texte.

L'Être humain ne peut évoluer sans se relier à son propre pouvoir, et celui-ci ne peut se dévoiler dans l'ombre des autres, leur programmation, leurs aspirations. Chacun a sa vie à vivre et la direction à prendre ne devrait pas relever d'une décision intellectuelle, mais bien d'un ressenti qui vient du coeur. Au niveau du coeur, tous les humains sont en relation et c'est pourquoi la direction de vie adoptée à partir du coeur ne peut être que bénéfique pour soi-même et pour les autres.

Développer son ressenti, taire le mental ou du moins en diminuer son intensité, connecter à son coeur, prendre note des nombreuses peurs et des autres émotions qui se manifestent, pour ensuite écouter et respirer la vibration d'harmonie qui s'installe et qui indique la voie à suivre.

Dans nos sociétés où les normes ont été érigées par les institutions régnantes (pouvoirs religieux, politique, financier et militaire), les gens ont tendance à suivre "le pas". Dans les sociétés plus démocratiques, cela parait moins car la latitude des choix masque souvent les exigences. Par ailleurs, tout est en place pour que l'humain suive une certaine direction et pas une autre. On ne saurait s'en plaindre lorsqu'il s'agit de maintenir l'ordre et la paix. Cependant, le coeur n'a pas toujours été à l'origine de la création de ces normes, ni des modèles de vie qui en découlent.

Dans mon dernier texte, j'écrivais au sujet de la dualité extérieure et intérieure. Créés à partir d'une Source Unique, nous sommes certes venus expérimenter la dualité mais l'objectif ultime de notre vie sur terre, est de prendre conscience de cette division/séparation et de tendre vers la réunification. La dualité extérieure nous reflète celle que nous vivons à l'intérieur de nous-mêmes.

Nous sommes de création "divine", nous sommes Lumière, qu'on le veule ou pas, qu'on en soit conscient ou pas. Se choisir relève de cette réalité. Face à l'adversité extérieure, notre réponse se trouve au niveau de la Lumière que nous portons, de la paix à laquelle nous aspirons, de l'amour que nous vivons au plus profond de nous. Par voie de conséquence, notre réponse reflète le respect de soi envers notre propre nature divine. Chacun a la liberté de s'éveiller à cette réalité; certains auront accès à leur Lumière avec moins de résistance que d'autres, mais tous ont en commun cette première semence en eux.

Et que dire de cette dualité intérieure? Nous avons tous un côté "Ombre", un aspect plus sombre de notre personne, hérité de notre longue traversée, au niveau de l'âme, de nombreuses vies antérieures dans la densité. Cet aspect de notre personne nous amène à vivre cette dualité qui se manifeste comme une relation de force entre deux énergies bien ressenties en dedans de nous. Ce combat interne se révèle à nous dans chacune de nos décisions et de nos actions et dans tous les domaines de notre vie quotidienne, allant du plus banal (ex. es-ce que je me permets un excédent de nourriture à ce repas, malgré les problèmes digestifs qui peuvent être encourus?) au plus significatif (ex. es-ce je préserve cette relation ou es-ce que le temps est venu d'y mettre un terme?).

Notre réponse réside toujours dans le respect de soi. À ce moment, se choisir revient à respecter l'Être de Lumière que je suis et à rechercher ma solution dans l'harmonie qui se fera ressentir dès que je referai le même chemin d'introspection que celui déjà décrit plus haut lorsque nous expérimentons la dualité extérieure.

Facile? Pas du tout. Les choix impliquent nécessairement une coupure face à d'autres options de vie. Cependant, plus subtilement, "notre inconscient, ce Maître qui crée dans l'invisible ce que notre Être conscient subit" (Collectif Ashtar 8 mai 2010), opposera une résistance à notre volonté consciente de transformer nos habitudes et face à tout ce qui en découle. Le tiraillement intérieur pourra être ressenti plus ou moins fort dépendant de la négociation que notre aspect Lumière pourra engager avec notre aspect plus dense.