vendredi 18 février 2011

Mortalité versus immortalité

Notre âme est immortelle; elle n'a donc aucun début, aucune fin. Notre corps physique est quant à lui mortel ... pour le moment du moins. Surprenant, n'es-ce-pas que ce "pour le moment du moins"!
Nous sommes de l'énergie dans de l'énergie.
L'énergie se présente sous différentes densités, mais il est scientifiquement démontré que notre corps physique, lorsqu'étudié au niveau de ses particules les plus infimes, s'avère être pure énergie. Notre corps est constitué d'une énergie dense, tandis que l'âme est tout à fait immatérielle. Il est d'ailleurs dit que "tout est énergie".
L'énergie subtile vibre à une fréquence très élevée; l'énergie matérielle, vibre à une basse fréquence. Nous vivons la densité de la matérialité.
 "Tout est énergie" implique que nos pensées, nos émotions, nos paroles, etc. sont aussi énergie. En conséquence, plus nous générons de pensées positives, plus nos émotions le deviennent et ainsi en est-il de nos paroles. Devenir conscient de ce phénomène permet déjà d'alléger la densité qui nous affecte et - je dirais que, même si ce n'est pas pour demain - la logique nous amène à penser à la possibilité que notre corps physique, allégé de toutes parts (y inclus alimentation en eau pure, nourriture biologique, etc), s'achemine vers une subtilité qui pourrait le rapprocher de l'état de l'âme, vers une immortalité, une invisibilité.
Imaginons un ventilateur dont les pales tournent lentement - nous pouvons les voir tourner. Le même ventilateur à vitesse élevée ne nous permettra de constater que le mouvement et les pales à la base du mouvement ne seront plus vues.
La personne que nous sommes est d'abord et avant tout notre âme qui s'est incarnée dans cette présente vie. Notre âme vient expérimenter par l'intermédiaire de notre corps physique, la matérialité et de ce fait même la densité.
Certaines religions, telles qu'enseignées dans nos temps modernes, semblent dire que nous vivrons l'éternité après notre mort physique. L'âme nous survivra. Dans le catholicisme, on parle même de paradis, de purgatoire ou d'enfer à la fin de nos jours. Il y a cette vie-ci, puis après, l'une ou l'autre option dépendant de notre conduite édifiante ou non, pendant cette présente vie.
D'autres religions et mouvements spirituels croient à la réincarnation, à la succession de vies sur la Terre ou ailleurs, permettant à l'âme de vivre les expériences nécessaires à son évolution complète. De la Lumière à la densité, voire l'ombre, et de retour vers la Lumière avec pleine connaissance et pleine conscience de l'une et de l'autre.
Pour ma part, je me sens plus confortable avec cette dernière réalité. Es-ce qu'on a suffisamment de temps dans une seule vie terrestre pour apprendre, expérimenter, et évoluer vers la perfection?
Prendre conscience que l'humain que je suis, est en quelque sorte le véhicule terrestre de mon âme en cheminement, m'apporte une vision tout à fait différente de la vie que je mène, que de penser que je n'ai qu'une seule vie.

mercredi 16 février 2011

Conscience d'âme

J'ai une âme ou Je suis une âme? Réflexion essentielle à l'orientation de notre démarche spirituelle. Régulièrement, à l'intérieur des enseignements de ma religion, il nous était rappellé que nous avions une âme et que nous devions adopter un comportement en conséquence.
"J'ai une âme" semblait vouloir dire: parmi tous les aspects de ma personne, il y a l'âme, sans pour autant donner de grandes explications à ce sujet. À une époque, on disait même que les non-baptisés n'avaient pas d'âme. Il y avait alors les baptisés et les païens.
Ma propre recherche m'a amenée à comprendre que "Je suis une âme". Entre autres, la méditation raja-yoga que j'ai eu l'occasion d'apprendre met en lumière cet aspect de notre Être, mais plusieurs écrits et enseignements spirituels développent aussi ce concept.
Puisque cette affirmation "Je suis une âme" me définit à la base, il devient intéressant d'en savoir un peu plus sur cette réalité. Qui suis-je? Qui sommes-nous? Y-aurait-il enfin un élément de réponse à cette grande question?
Je recopie ici un extrait d'un guide pratique de méditation Raja-yoga, édité par Le Centre de Raja-yoga de Québec, esquissant une description de l'âme:

"Qui suis-je? Je ne suis pas de la matière
Je suis un être subtil ... Je suis une conscience
J'écoute à travers ces oreilles
Je regarde à travers ces yeux
Mais je ne suis ni ces oreilles, ni ces yeux
Je suis une âme ... Je suis immatérielle
Je suis la source de la pensée
Je suis derrière les yeux
Je suis comme un point d'énergie, un point de lumière
Je suis comme une étoile très brillante au milieu du front
Je suis la vie dans le corps
Je suis éternelle ... Je suis immortelle
Je vis dans le corps, mais je ne suis pas le corps ... "

L'énoncé "Je suis une âme" élimine la séparation inhérente à l'énoncé "J'ai une âme". La conscience d'âme priorise le Tout et met de côté toute effluve possible de dualité.
Séparation et dualité mènent au déséquilibre contrairement à l'Unité qui apporte indéniablement l'harmonie et une meilleure qualité de vie.

lundi 14 février 2011

Religion versus spiritualité

D'une façon générale, les gens identifient la spiritualité à la religion, or les deux diffèrent fondamentalement. La spiritualité s'avère être l'essence même de l'être humain - nous sommes spirituels qu'on le veule ou pas, qu'on le reconnaisse ou pas - tandis que la religion est un encadrement ayant pour raison de base de faciliter l'exercice de la spiritualité. Certains préfèrent suivre les divers enseignements,  dogmes, doctrines, règles, rituels, etc. d'une religion choisie; d'autres choisissent de vivre leur spiritualité par eux-mêmes et pour eux-mêmes.
Il est de notoriété publique que lorsque des difficultés se présentent dans leur vie, les gens se tournent vers leur Dieu afin d'obtenir une intervention en leur faveur: guérir une maladie pour soi-même ou un être cher, trouver un emploi, etc. Les gens cherchent à l'extérieur d'eux-mêmes des solutions. Ils croient qu'un Être supérieur viendra arranger les choses. Ils suivent, au meilleur de leur connaissances, les divers enseignements et obligations stipulés par leur Église et espèrent de tout coeur entrer au paradis à la fin de leur jours. Il y a des variables d'une religion à l'autre, ainsi que d'une Église à l'autre, mais en gros, çà se ressemble. La religion découle habituellement d'un enseignement familial.
Lorsque je suis devenue très malade il y a plusieurs années, un collègue de bureau m'avait demandé si je m'étais rapprochée de l'Église, si j'avais recommencé à prier ou augmenter mon rythme de prières, si Dieu faisait partie de mon scénario de guérison?
Ma réponse avait été que je choisissais désormais d'explorer l'avenue de la spiritualité, connaissant bien ma religion et l'ayant pratiquée une bonne partie de ma vie. J'avais aussi fais une recherche au sujet d'autres religions et aucune ne me semblait reconnaître chez l'Être humain le pouvoir/la capacité de s'épanouir spirituellement par lui-même. Or dans un processus de guérison, il est fondemental que la personne s'intériorise, se réapproprie ses choix de vie, aiguise son intuition et favorise sa propre spiritualité qui est de fait une énergie de vie.
On aura compris que certaines personnes pourront consciemment choisir d'exercer leur spiritualité intime à l'intérieur d'un cadre religieux, tout en priorisant leur intuition et leur ressenti. D'autres chercheront la Voie autrement. C'est ce que j'ai fait, et ce, sans rejeter pour autant les enseignements religieux que mon intuition reconnait comme liés à l'essence de la spiritualité même. À ne pas oublier que toutes les religions ont été créées par les hommes et qu'il est plausible que tout ce qui s'y enseigne ne soit pas inspiré de Dieu.
(J'utilise ici le mot "Dieu", or j'aurais pu utiliser "Être suprême", "Source de tout ce qui est", "Principe de Vie original", "Énergie première", etc. Je reviendrai sur le pourquoi à un autre moment)

Qui sommes-nous? Qui suis-je?

Je me rappelle avoir participé, début trentaine, à une fin de semaine de "croissance personnelle" où une dizaine de personnes étaient réunies pour échanger au sujet de leur expérience de vie et trouver des avenues de solution aux divers obstacles évoqués. La psychothérapeute, à l'aide d'approches professionnelles reconnues, amenait la personne à trouver par elle-même, des pistes, des indices, etc. pour lui permettre d'avancer dans sa démarche.
Arrivée à mon tour, ma question l'a laissée sans voix et malheureusement, je n'ai pas avancé d'un iota à ce moment. À part les difficultés quotidiennes de la vie dans tous ses aspects, l'existence même me questionnait. Qu'est la vie? Quel est notre objectif comme être humain? Quel est notre rôle? Il me semblait que si nous réussissions à échanger à ce sujet, si nous pouvions apporter quelques éléments porteurs de lumière, nous pourrions approcher toutes les autres questions à partir d'une base solide et mieux construire notre vie.
Ce questionnement est toujours demeuré, comme une toile de fond à toutes mes occupations, mais lorsque plus tard dans ma vie, mes décors de théâtre sont tous tombés, il a repris le dessus.  Il est devenu primordial de comprendre ce que je, ce que nous sommes venues faire sur Terre. Une formule courte qui avait le don de me rebuter: naître, se débrouiller pour bien vivre (métro, boulot, dodo) et finalement mourir. Il y avait un côté absurde au processus tel que décrit et tout mon Être le refusait. Il y a plus, il y a mieux, il y a autre chose à découvrir.

samedi 12 février 2011

Ouverture

Il s'agit de mon premier message, alors je veux saluer Louise(ss), Fernande, Louisette, Sylvie et tous(tes) les autres qui m'ont inspirée l'ouverture de ce blog. C'est effectivement leur OUVERTURE qui a été le déclancheur.
Je souhaite la bienvenue à tous(tes) ceux et celles qui veulent réféchir et revoir leur perceptions, leurs croyances, leur programmation, etc. et dont l'objectif est de voir la vie autrement. Pouvoir vivre autrement, pouvoir penser autrement, pouvoir agir autrement, etc. afin de faire le virage nécessaire à un mieux-être.
Le contenu sera instructif, mais il pourra simplement être une réflexion personnelle sur un événement, un livre lu, etc. Il pourra être plus dense par moment, mais aussi très léger selon les circonstances.
Pouvoir être libre d'écrire pour moi d'abord et souhaiter que mes mots trouvent écho auprès de ceux et celles qui lisent.