mardi 28 juin 2011

Le détachement

La semaine dernière, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur notre région, ont causé de nombreux dommages aux propriétés personnelles et commerciales ainsi qu'aux infrastructures routières. Trop de précipitations en trop peu de temps, le sol n'a pu absorber, les acqueducs et certains égoûts non plus. Mon "chez-moi" n'a pas été épargné. L'eau s'est infiltrée par les fenêtres du sous-sol. Quelques dommages à des biens personnels mais peu si je compare à plusieurs autres sinistrés. Au moment où j'écris, après un répit ensoleillé, il pleut encore.  Le ciel est chargé de nuages sombres et lourds. Le tonnerre gronde et je sais que chacun espère que le ciel se calmera bientôt. On n'en est qu'au début du nettoyage et on craint de nouvelles inondations. Chat échaudé craint l'eau froide.
Tout en racontant cet événement, mon esprit me rappelle les inondations ailleurs, dans des pays moins fortunés, moins "developpés"; la comparaison n'a pas lieu d'être, c'est certain.
Rétablir l'ordre et la propreté dans nos maisons, suite à cette inondation, est devenu la priorité pour tous les sinistrés. Plusieurs biens personnels endommagés devront être jetés; des biens remplaçables, d'autres, non. Des biens auxquels nous sommes personnellement attachés. Des livres annotés, des photos, des oeuvres d'art amateures, des meubles de famille, des vêtements particulièrement appréciés, des documents d'archives, etc. Nous sommes obligés de nous en départir. Il y a un deuil à faire de tous ces biens. Quelques fois, un bureau de travail occupait l'espace envahi par l'eau, une pièce de massothérapie, un salon de coiffure maison, etc. et il sera plus sûr d'installer ailleurs ses pénates pour continuer à gagner sa vie.
Savoir que la Vie nous amène là où notre âme a besoin d'aller pour expérimenter ceci ou cela - seule Elle le sait. Savoir que l'instant présent est l'unique moment du pouvoir réel. Le "here and now", tellement central à notre évolution. Le hasard n'existe pas, à ce que l'on dit - j'ai tendance à y croire - alors lors d'événements, peu importe leur nature, la seule liberté demeure notre attitude face à l'événement. Savoir que tout événement est là pour servir notre évolution.
L'importance d'une attitude de détachement face aux événements, face aux gens, faces aux choses, de façon à concentrer son attention, non sur les émotions (dont il faut prendre soin, c'est certain) mais sur les messages, sur les signes que la Vie nous donne.
Lorsqu'il est question de détachement, il n'est pas question d'indifférence, ni de "je-m'en-foutisme". Au contraire. Tout ce qui se produit dans notre vie est important et signifiant.
Le détachement nous amène à l'acceptation de ce qui est; il nous amène à laisser partir le passé. Des objets du passé peuvent nous garder dans une énergie dépassé et nous empêcher d'avancer vers un meilleur Soi. De même en est-il de certaines personnes. Ce pourquoi il devient crucial de guérir nos blessures au fur et mesure, afin de ne pas rester figés dans le temps et l'espace. Les émotions se doivent d'être prises en considération, les pensées stagnantes aussi. Le passé n'existe que dans la mesure où il a su nous faire rencontrer des parties de nous requérant une attention de guérison ou une prise de conscience.
Le détachement face aux amis qui trahissent, face aux membres de la famille qui peuvent nous manquer de respect, face aux employeurs, collègues, etc. qui abusent, etc. demeure la meilleure attitude à avoir. Le détachement, je le répète, nous permet de regarder la situation plus objectivement et de "faire avec". Inutile de se frustrer outre-mesure, de se mettre en colère, d'entretenir du ressentiment ou au contraire d'avoir une peine incommensurable qui nous dévore les entrailles.  La Vie sait toujours mieux que nous ce dont nous avons besoin pour nous émanciper, pour apprendre. Notre objectif est de devenir meilleur, c'est-à-dire, de permettre à la personne que nous sommes vraiment, d'émerger dans toute sa Force.
Toute attache émotive ou autre entretient un lien énergétique dirigé hors de nous, ce qui nuit à l'harmonie de nos corps subtils. Il est également important de s'assurer que les personnes autour de nous soient conscientes de l'importance de leur autonomie énergétique; quelques-unes pourraient avoir tendance à se nourrir de notre énergie, ce qui peut devenir très déséquilibrant à la longue, et pour l'un et pour l'autre.
Il arrive qu'il faille du temps et de la pratique, beaucoup de temps et de pratique, avant d'en arriver à ressentir la libération et le bien-être apportés par l'exercice du détachement. C'est d'abord un état d'esprit à acquérir et à cultiver, une négociation continue avec soi-même et une mise en pratique graduelle en fonction de son rythme d'intégration.
Le détachement nous ramène en équilibre, nous permet de mieux nous enraciner et de mieux nous connecter avec notre vraie nature spirituelle.
Au dehors, la pluie s'est calmée et nous respirons mieux. Il est certain que certains événements, comme une innondation, nous permettent de mesurer où nous en sommes avec cet apprentissage. Le détachement s'intègre graduellement.

mercredi 22 juin 2011

L'ère du Verseau

Depuis quelques années, il est question de l'année 2012 comme étant une année charnière entre l'ancienne et la nouvelle énergie. L'on parle de la fin d'un monde - non de la fin du monde comme certains s'amusent à dire - c'est-à-dire de la fin d'une époque où les paramètres de références dans toutes les sphères de la société se mettront à changer. C'est déjà commencé; un nouveau paradygme est en voie de naître. En astrologie, l'on y réfère comme étant la fin de l'ère des Poissons et le début de l'ère du Verseau. Je ne m'y connais pas personnellement en astrologie mais comme je l'ai déjà dit, je cherche toujours à comprendre la logique derrière un phénomène. Que la logique se situe dans l'invisible n'est pas un problème pour moi, mais il m'est nécessaire de sentir que ce qui est énoncé tient à quelque chose d'intelligent.
J'ai cherché sur le net "ère du Verseau" et j'ai trouvé ce lien qui m'est apparu rempli d'information pertinente: http://22etoiles.com/terre/verseau.htm.
L'auteure Armelle Caudal (que je ne connais pas) écrit: "Depuis quelques années on entend beaucoup parler de l'ère des Poissons qui se termine pour laisser la place à l'ère du Verseau, mais de quoi s'agit-il au juste ?
Il s'agit d'un phénomène astronomique découvert depuis 120 ans avant J-C. C'est un changement de cycle très important pour notre planète, puisqu'il correspond à la fin d'une période de 25 920 ans, appelée aussi année galactique.
Une année galactique est la durée nécessaire pour que notre système solaire fasse un tour complet sur lui-même.
Elle se divise en 12 mois, donc un mois galactique correspond à 25 920 : 12 = 2 160 ans.

L'auteure poursuit en parlant des équinoxes et du champs magnétique de la Terre. Elle ajoute au sujet de la date probable de l'arrivée de la nouvelle ère: "Même si le 21 décembre est fréquemment cité, on ne peut pas parler de date précise pour ce changement d'ère puisque la transformation de la planète ne peut se faire du jour au lendemain, elle s'étale sur plusieurs années."
Enfin, elle reprend cette information qui circule au sujet des calendriers d'anciennes civilisations: "D'après les anciens calendriers Maya, Aztèque,… l'année 2012 serait la date " officielle " la plus probable du passage dans l'ère du Verseau."

Elle cite André Malraux (1901-1976), écrivain et homme politique français: Comme l'a dit Malraux :     " L'ère du Verseau sera spirituelle ou ne sera pas "
Les connaissances exposées dans ce site valent qu'on aille s'y renseigner encore plus profondément.

Ce qui me fascine dans ce passage d'une ère à l'autre, c'est l'espoir qu'il suscite de pouvoir vivre dans un monde différent, un monde épuré de ses densités et de ses lourdeurs, un monde où l'humanité plus consciente sera en mesure de privilégier les valeurs à fréquence plus élevée.

Lorsque j'ai eu l'idée d'écrire au sujet de l'ère du Verseau, je me suis rappellée avoir lu un livre publié en 1980 Les enfants du Verseau, un nouveau paradygme écrit par une journaliste américaine du nom de Marilyn Ferguson. J'y suis retournée afin de me remettre dans le contexte de cette analyse offerte par l'auteure quant à l'évolution de l'esprit humain à travers le temps mais plus particulièrement depuis les années d'après guerre. Elle écrit: "L'esprit du temps que nous vivons est chargé de paradoxes.  Il est à la fois pragmatique et transcendantal.  Il apprécie l'illumination et le mystère, le pouvoir et l'humilité, l'interdépendance et l'individualité.  Il est simultanément politique et apolitique.  Ses auteurs et ses acteurs se recrutent aussi bien auprès des conservateurs que parmi leurs adversaires." 
Marilyn Ferguson explique ce qu'est un changement de paradygme et donne comme exemple la théorie de la Relativité d'Einstein qui constitua le nouveau paradygme qui a supplanté la physique newtonnienne.
Les thèmes privilégiés de l'auteure se regroupent autour des sujets suivants: expansion de la conscience, vision globale de l'univers, actualisation de soi, transformation personnelle, transformation des valeurs, aventure spirituelle, retour à la source, pouvoir juste, expérience intérieure, etc.
Il est étonnant de constater la modernité du texte quelques trente ans après sa publication. Il y a toujours des gens avangardistes, des gens qui observent les tendances et qui savent en percevoir l'importance. Elle procède à une revue de livres d'auteurs visionnaires des siècles passés et y relève les prémisses du mouvement de changement, de ce qu'elle appelle à l'occasion la conspiration du Verseau.

mardi 14 juin 2011

Les peurs fondamentales

La peur est une énergie. Chacun de nous en a déjà vécu les manifestations. Des événements ont contribué à nous rappeller notre sensibilité à vivre certaines situations ou à être en contact avec certaines réalités. Nous sommes habitées par toutes sortes de peurs, des peurs dont l'intensité varie en fonction de la force de l'engramme laissé par une expérience récente ou lointaine. Le petit Larousse définit la peur comme étant le "sentiment de forte inquiétude, d'alarme, en présence ou à la pensée d'un danger, d'une menace."
Des mots tels que frayeur, crainte, inquiétude, nervosité, anxiété, angoisse, peur, panique, etc. vont tous chercher la même vibration initiale, mais leur charge émotive varie.
Peur des animaux, des chats, des chiens; peur des araignées, des guêpes, des reptiles; peur des ponts, des tunnels; peur des orages, des vents trop forts, des pluies diluviennes; peur des hauteurs, peur dans les espaces restreints ou les endroits trop vastes; peur du noir; peur d'être agressé; peur d'aller en avion, en train, en auto, en moto; peur de parler en public; peur de se tromper, peur d'être en relation; peur d'être seul; peur de perdre son emploi; peur d'être malade, peur pour ceux qu'on aime, etc.
Toute peur constitue un blocage énergétique, un arrêt de la circulation fluide de l'énergie vitale. Nous pouvons tous nous rappeller d'un événement où nous avons éprouvé l'un ou l'autre des symptômes typiques de la peur: nous avons soit retenu notre respiration, resserré notre plexus solaire, éprouvé des crampes dans le ventre, senti notre vessie se gonfler ou les mains devenir moites, la transpiration s'accélérer, la bouche s'assécher, les jambes devenir molles, les idées s'ennuager, le sang se retirer du visage, le coeur battre la chamade, etc.
Oui nous avons déjà vécu l'une ou l'autre version de la peur et nous connaissons d'expérience certaines de ses manifestations. Chacun comprendra qu'il est important de tout mettre en oeuvre pour décoder leur origine et les guérir à la base. Toute peur guérie est un espace de liberté reconquéri et physiologiquement, un déblocage de l'énergie vitale
Par ailleurs, il est de ces peurs fondamentales dont nous ne parlons pas et dont on n'entend pas parler. Tellement imprégnées au plus profond de nous, elles en viennent à constituer la trame de notre vie et "gèrent" incongnito au quotidien nos pensées et nos actions.
Il s'agit des trois peurs suivantes: la peur d'Être, la peur des autres et la peur de vivre. Personnellement, il m'a fallu un certain temps pour bien comprendre auxquelles vibrations celles-ci se référaient et quelles étaient les nuances entre l'une et l'autre. Il est certain que l'une et l'autre interfère dans l'une et l'autre quoiqu'elles s'adressent à différentes zones de notre personnalité.
Il est souvent question de la peur de mourir - que j'aurais pu inclure aux paragraphes précédents - mais rarement de la peur de vivre et pourtant! Vivre relève d'un défi au quotidien. Arriver à gagner sa vie, vivre en harmonie en société, être heureux dans une vie de couple ou de célibat, c'est selon, "performer" ici et ailleurs, etc., c'est énorme comme commande. Pour les enfants, les défis sont différents mais essentiellement, la peur de vivre est aussi présente. Nous allons continuellement puiser dans nos ressources intérieures pour nous adapter de notre mieux aux nombreuses exigences que nous percevons dans le monde extérieur et en nous-mêmes.
La peur des autres est tout autant puissante que la peur de vivre, puisqu'il nous est constamment demandé de cotoyer "les autres" dans la mesure où, en cette vie, vivre se fait de concert avec les autres que l'on retrouve partout sur son chemin de vie. De nombreuses expériences difficiles - des rejets, trahisons, abandons, agressions verbales ou autres, etc. nous sont souvent restées coincées au travers de la gorge ou de l'estomac, et c'est avec les tripes nouées que nous poursuivons la route, tout en se méfiant des congénères que la Vie nous réserve un peu plus loin.
La peur d'Être devient alors la plus fondamentale des trois, car comment Être soi-même dans un monde chargé d'autant de densité? Comment Être et vivre à partir de ce qu'il y a de plus pur en soi face à une humanité qui manifeste plus souvent qu'autrement un antagonisme, un égocentrisme et une indifférence qui parviennent à blesser même les plus avertis?
La prise de conscience des ces peurs fondamentales est requise dans un premier temps: observer comment elles se présentent, quelles en sont les déclencheurs, quelles sont leurs manifestations physiques et comment leur faire face et les accepter; il s'agit du début du processus de transmutation qui va nous permettre d'en arriver à aimer la Vie, apprécier les autres pour qui ils sont, en l'occurence des miroirs de qui l'on est, et à Être soi-même, sans artifices, à son meilleur et dans son aspect le plus lumineux.
Imaginons quelle pourrait être la fréquence vibratoire de toute une humanité si chacun s'impliquait dans un tel processus d'épuration!

vendredi 3 juin 2011

L'intellect a ses limites comme outil d'évolution

On a pu remarquer que les textes que je présente, contiennent généralement des références à des livres lus ou à des sites consultés sur Internet. Aussi, les connaissances exposées, même si elles sont de nature marginale par rapport à ce que lisent en général les gens dans nos sociétés, sont accompagnées d'explications ou de mises en contexte susceptibles de mieux faire comprendre le message.  Je fais appel à mon intellect et à celui des lecteurs, au mental capable d'enregistrer l'information, à l'esprit rationnel et logique pour l'analyse.
Et pourtant, contrairement à ce qui se passait il n'y a pas tellement longtemps, ce n'est pas la connaissance qui prime. Il ne sert pas à grand chose d'accumuler l'information de nature métaphysique/spirituelle si l'on ne pratique pas sur soi-même les enseignements reçus. Les grands diplomés et les érudits ne seront pas nécessairement parmi ceux et celles qui franchiront, ce qu'il est convenu d'appeller, une ascension vers une dimension supérieure. De la troisième, nous sommes en marche vers la cinquième, la quatrième étant un palier de transition. Ici, je répète ce que j'ai lu dans maintes publications; il semble en effet y avoir concordance entre les auteurs et les channels dans le domaine.
L'évolution passe par l'alchimie, non pas des métaux lourds en or, mais bien par la transmutation des densités que l'on porte afin qu'elles fassent place à la fluidité de l'énergie vitale et de notre essence divine.
Lors d'un message précédent, j'attirais l'attention sur l'importance de prendre conscience de qui l'on est vraiment, pas du personnage que l'on joue dans cette pièce de théâtre de la vie, mais bien de la personne intérieure que l'on cache au monde extérieur et bien souvent à soi-même. Quelles sont nos pensées véritables? Les gardons-nous captives de notre mental ou les laissons-nous s'exprimer librement? Et nos émotions, sont-elles assumées?  Es-ce qu'il y a discordance entre nos valeurs et nos actes? Pouvons-nous identifier quelles sont nos croyances derrières nos pensées, nos émotions, nos actions? Ces croyances, ces valeurs acquises il y a un certain temps et dans un certain contexte, sont-elles toujours valables? Ont-elles besoin d'être renouvelées? adaptées ?
Croyances, valeurs, pensées, émotions et actions constituent, chacune à leur manière, de l'énergie qui circule ou qui bloque, qui étouffe ou libère. Notre ressenti s'avère être un outil de détection des plus utiles dans notre processus de prise de conscience. Malheureusement, de façon générale, celui-ci a été mis de côté dans notre processus éducatif; le moins l'individu ressentait, le mieux c'était. Ainsi, il pouvait se consacrer à l'action, à la performance, à l'avancement, au succès sans s'enfarger dans le questionnement émotif. Or, les émotions constituent un outil d'évolution fondamental donné à l'humain afin qu'il prenne conscience d'une concordance ou d'une discordance à l'intérieur de lui-même.
Après les prises de conscience apportées par l'attention portée au ressenti et aux émotions, comment activer le processus de transmutation afin de se décharger des densités et les remplacer par la légèreté? Bien sûr, il est primordial d'être en tout moment centré sur son coeur, sur l'amour inconditionnel qui nous habite tous et d'exprimer clairement notre intention d'aller de l'avant dans la guérison de notre âme. La respiration devient alors un outil de première ligne. Plusieurs malaises que nous ressentons viennent d'émotions bloquées, de la non-permission d'expression de son ressenti ou même de certaines de ses idées. Nous avons tous suspendu notre respiration à un moment ou un autre afin de ne pas trop ressentir lors de moments difficiles dans notre vie. L'énergie émotionnelle a ainsi figé à quelques endroits dans le corps et c'est en accueuillant la vieille émotion non-exprimée et en respirant dans le ressenti qu'elle pourra continuer son chemin d'expression et terminer son cycle, libérant ainsi notre énergie vitale. Voilà le processus de transmutation entamé.
En terminant, je me réfère à un document du Centre de Raja-Yoga de Québec, Les Vertus Divines - Le jardin intérieur et qui énumère et définit ces vertus. J'en énumère ici quelques-unes: bienveillance, bonne humeur, contentement, courage, détachement, douceur, générosité, honnêteté, patience, tolérance, sérénité, respect, simplicité, flexibilité, véracité, etc. Dans la préface, l'on pose d'emblée cette question: "Que préférez-vous? Faire un jardin ou faire la guerre? Vous battre contre des défauts ou cultiver des vertus?" Choisiriez-vous la paix de votre jardin intérieur? C'est qu'avec le choix de cultiver les vertus, il est dit "qu'avec le temps", les vertus "prennent le dessus et il n'y a plus guère de place pour le reste." Dans la mesure où l'intention est pure et en autant que cette approche ne nous incite pas à refouler encore plus profondément en nous les émotions non-exprimées, il s'agit aussi d'une technique de transmutation. Cependant, j'insiste sur l'importance primordiale de s'accepter totalement, d'accepter tous les événements de sa vie comme étant partie intégrante de son évolution personnelle et de reconnaitre son essence spirituelle. Ces assises permettront alors d'utiliser les autres outils de transmutation.

mercredi 1 juin 2011

Les corps subtils, leur réalité

Dans mon message du 1er mai dernier, intitulé Différence entre corps énergétique et aura, je recopiais quelques lignes du livre 2011 Devenir, Éveiller le grand potentiel humain, soit un passage de la
canalisation des Pléiadiens par Nathalie Chintanavitch.
Il y était dit que notre aura, englobe tous nos corps énergétiques ou corps subtils et que ceux-ci, contrairement à l'aura, sont présents non seulement dans notre dimenson terrestre, mais également sur tous les plans de notre être multidimensionnel.
Il me semble maintenant pertinent d'investiguer un peu plus profondément la réalité des corps subtils. Un des livres les plus captivant traitant de ce sujet est sûrement celui de Barbara Ann Brennan, Hands of light - A Guide to Healing Through the Human Energy Field, publié en 1987. Ce livre a été traduit en français sous le titre Le pouvoir bénéfique des mains - Comment se soigner par les champs énergétiques et publié en 1993.
Barbara Ann Brennan est d'abord scientifique de formation avant de devenir guérisseur et thérapeute. Elle détient une scolarité de Maitrise en sciences physiques de l'atmosphère. Elle a travaillé à la NASA (National Aeronautics and Space Administration) à titre de chercheur au Goddard Space Flight Center.
Lorsqu'elle a commencé, à l'âge adulte, à voir les champs d'énergie vitale, elle a d'abord été sceptique. Elle s'est donc mise à collationner les données à partir de ses expériences personnelles pour voir si elles correspondaient à quelque principe ou système logique, en accord avec l'usage dans le monde de la science physique.
Elle se disait, comme Albert Einstein avant elle, que "God doesn't play dice with the universe" et qu'une réalité, même invisible au commun du mortel, se devait d'être stucturée selon un ordre logique.
Le livre au complet s'avère être d'un grand intérêt, mais pour les besoins de mon exposé, je retiens quelques éléments d'information susceptibles de nous amener encore plus loin dans notre propre responsabilisation face à notre équilibre, face à notre évolution, face à notre vie.
Elle définit d'abord le "champs d'énergie universelle" (CEU), à partir de la définition de la matière, celle-ci étant définie comme de l'énergie condensée. Le CEU devient alors  "une matière constituée d'une substance plus fine que nous considérerions comme de la matière à être (matter to be)". Certains scientifiques réfèrent au CEU comme étant un bioplasma. Le CEU ne diffère pas tellement de tout ce qui est connu au sujet de la matière et ce selon la perspective scientifique. Par exemple, il est synergétique et construit des formes, mais à certains égards, il échappe à l'expérimentation. Par ailleurs pour comprendre ses propriétés, il est nécessaire de se servir de ses capacités extrasensorielles. Une caractéristique intéressante est que le CEU ne cesse de créer toujours plus d'énergie. Telle une corne d'abondance, il est toujours plein peu importe l'énergie que l'on y puise.
"Tout changement du monde matériel est devancé par une modification de ce champ.
Le CEU s'associe toujours à une forme de conscience, allant du développement extrême au niveau le plus primitif."
Quant aux corps subtils humain, à l'intérieur de l'aura, ils se situent entre la réalité de la matière qu'est notre corps physique et la réalité du champs d'énergie universelle.
Il est dit que " le champs d'énergie humaine (CEH) est une des nombreuses manifestations de l'énergie universelle". "Le CEH émet des radiations caractéristiques, appelées globalement l'aura."
"Se fondant sur leurs observations, les chercheurs ont créé des modèles théoriques divisant l'aura en plusieurs couches, parfois appelées corps. Les corps s'interpénètrent et se superposent en couches successives. Chaque couche recouvrant l'autre est d'une substance plus ténue que la précédente et ses vibrations plus élevées que celles du corps qu'elle entoure et interpénètre.
Barbara Ann Brennan a observé sept couches dans le champs aurique. Au début, elle ne voyait que les couches inférieures mais à force d'élever son niveau de consience, elle est parvenue à discerner les couches supérieures.
Il s'avère crucial pour notre bien-être d'apprendre à utiliser cette connaissance, car la guérison de notre corps physique serait facilitée par l'harmonisation de nos corps subtils.
En cherchant sur le Web l'information valable et disponible au sujet des corps subtils, il y a celui-ci qui vaut le détour http://aboudet.chez-alice.fr/doc_humain/chakras.html. L'auteur ne semble pas l'avoir actualisé dans les dernières années, mais au départ une recherche d'envergure y a été publiée.
Par ailleurs, il y a un vidéo de BAGLIS TV* où Kiran Vyas* est interviewé au sujets des corps subtils. Indien d'origine, il témoigne de l'évidence de cette réalité.
 http://www.youtube.com/watch?v=Kg9iC_wudpc
* BAGLIS TV est une télévision sur internet qui diffuse des conférences, des interviews et des tables rondes abordant la Tradition, les différentes religions, sagesses, et les divers courants philosophiques et spirituels. Ses vidéos sont habituellement à vendre, mais dans ce cas-ci, il se visionne gratuitement sur Youtube.
* Kiran Vyas est un acteur dans le développement de l’Ayurvéda en Europe. Il a rencontré le Mahatma Gandhi, puis Sri Aurobindo et la Mère. Il a fondé et dirigé trois écoles expérimentales en Inde, fondées sur les principes d’éducation de Gandhi, Tagore et Sri Aurobindo.