Peur, résistance et fermeture à la spiritualité

Aborder le sujet de la spiritualité n'est pas simple. Celle-ci est perçue par chacun de façon bien personnelle et très souvent émotive.
La spiritualité telle que je la conçoit s'avère être une ouverture de conscience sur soi-même et sur son identité multidimensionnelle et divine. Elle redonne à chacun sa liberté de penser et d'être. Elle livre des connaissances jusqu'à maintenant tenues à l'écart du citoyen ordinaire, certaines étant cependant connues depuis longtemps par des regroupements dits "sociétés secrètes".
Personnellement, j'accueille ces nouveaux enseignements comme une bouffée d'oxygène, y trouvant des explications et des réponses à de nombreuses questions. C'est vraiment excitant d'avoir maintenant accès à ce savoir. Bien sûr, ce savoir ne nous parvient pas par les voies officielles reconnues par notre société puisque celle-ci est structurée d'après les modèles de transmission hiérarchique établies par les organes du pouvoir  civils, religieux, politiques, militaires et financiers. Les gens en poste y sont en vertu de valeurs et de règles d'une époque où le contrôle de l'information est considéré un des moyens utilisés pour assurer son autorité. Quoique la plupart des dirigeants ne soit pas au courant des nouveaux enseignements, ils ne voudraient pas, pour diverses raisons, divulguer ce genre de connaissances.
D'une façon générale, le citoyen ordinaire se fie à l'information qui lui est communiquée par les voies officielles: l'école, l'église, les gouvernements, etc. et affiche une défiance certaine lorsque confronté à une information qui lui arrive d'une autre source.
Les gens qui pratiquent une religion bien structurée ne voudront certes pas être confrontés à de nouvelles connaissances spirituelles, hors du contexte de leur église, et refuseront la plupart du temps de s'accorder une ouverture leur permettant un minimum de réflexion.
Quant à ceux qui ont opté pour une vie sans religion et sans spiritualité, ils afficheront aussi une fermeture, ne voulant pas risquer de se retrouver dans une dialectique qu'ils ont choisi d'écarter, souvent à cause d'une saturation face à différents comportements inhérents aux pratiques religieuses. Dans ces cas, l'aversion face à la religion quelle qu'elle soit, est tellement forte, qu'ils ne font plus la différence entre religion et spiritualité.
D'une façon générale, les gens ont peur.  Les gens ont peur d'être manipulés, par des gens inconscients, par des messagers de sectes ou par des illuminés spirituels. Plusieurs exemples ont été portés à notre attention par les médias au cours des années. Déjà, plusieurs réagissent mal à la venue à notre porte des Témoins de Jéhovah, qui propagent de façon très active leurs croyances et leurs enseignements. Mais plus profondément, notre âme transporte au plus profond de notre Être des mémoires d'expériences difficiles vécues au cours de précédentes vies ayant trait à l'exercice de notre spiritualité véritable. L'Histoire recèle d'exemples à cet effet.
Malheureusement, étant donné l'ampleur et l'origine obscure de la peur face à la spiritualité, l'humain a mis de côté son ouverture face à de l'information nouvelle et différente. Il a oublié qu'il détient une faculté innée de discernement et il a coupé le lien vibratoire qui lui permet de différencier le vrai du faux.
En définitive, l'humain cherche à garder le contrôle sur sa vie; il a besoin de sécurité et chacun a d'ores et déjà établi ses paramètres et sa zone de confort, et ce souvent à la suite de choix difficiles ou à une programmation familiale très stricte. Pour ces gens, un nouveau questionnement ne peut être considéré.
En ce qui me concerne, je constate que ces nouvelles connaissances contribuent à l'expansion de mon Être. Dans la mesure où certaines sources peuvent ne pas être aussi crédibles que d'autres, dans la mesure où l'ampleur des révélations demande un ajustement face à nos anciennes croyances/connaissances et pour plusieurs autres raisons dont la complexité d'intégration des nouveaux paradigmes proposés, je souhaite de tout coeur que plus de gens s'intéressent et s'impliquent activement dans cette nouvelle approche spirituelle de façon à mettre ensemble nos réflexions et créer un mouvement d'échange constructif à ce sujet.