vendredi 3 juin 2011

L'intellect a ses limites comme outil d'évolution

On a pu remarquer que les textes que je présente, contiennent généralement des références à des livres lus ou à des sites consultés sur Internet. Aussi, les connaissances exposées, même si elles sont de nature marginale par rapport à ce que lisent en général les gens dans nos sociétés, sont accompagnées d'explications ou de mises en contexte susceptibles de mieux faire comprendre le message.  Je fais appel à mon intellect et à celui des lecteurs, au mental capable d'enregistrer l'information, à l'esprit rationnel et logique pour l'analyse.
Et pourtant, contrairement à ce qui se passait il n'y a pas tellement longtemps, ce n'est pas la connaissance qui prime. Il ne sert pas à grand chose d'accumuler l'information de nature métaphysique/spirituelle si l'on ne pratique pas sur soi-même les enseignements reçus. Les grands diplomés et les érudits ne seront pas nécessairement parmi ceux et celles qui franchiront, ce qu'il est convenu d'appeller, une ascension vers une dimension supérieure. De la troisième, nous sommes en marche vers la cinquième, la quatrième étant un palier de transition. Ici, je répète ce que j'ai lu dans maintes publications; il semble en effet y avoir concordance entre les auteurs et les channels dans le domaine.
L'évolution passe par l'alchimie, non pas des métaux lourds en or, mais bien par la transmutation des densités que l'on porte afin qu'elles fassent place à la fluidité de l'énergie vitale et de notre essence divine.
Lors d'un message précédent, j'attirais l'attention sur l'importance de prendre conscience de qui l'on est vraiment, pas du personnage que l'on joue dans cette pièce de théâtre de la vie, mais bien de la personne intérieure que l'on cache au monde extérieur et bien souvent à soi-même. Quelles sont nos pensées véritables? Les gardons-nous captives de notre mental ou les laissons-nous s'exprimer librement? Et nos émotions, sont-elles assumées?  Es-ce qu'il y a discordance entre nos valeurs et nos actes? Pouvons-nous identifier quelles sont nos croyances derrières nos pensées, nos émotions, nos actions? Ces croyances, ces valeurs acquises il y a un certain temps et dans un certain contexte, sont-elles toujours valables? Ont-elles besoin d'être renouvelées? adaptées ?
Croyances, valeurs, pensées, émotions et actions constituent, chacune à leur manière, de l'énergie qui circule ou qui bloque, qui étouffe ou libère. Notre ressenti s'avère être un outil de détection des plus utiles dans notre processus de prise de conscience. Malheureusement, de façon générale, celui-ci a été mis de côté dans notre processus éducatif; le moins l'individu ressentait, le mieux c'était. Ainsi, il pouvait se consacrer à l'action, à la performance, à l'avancement, au succès sans s'enfarger dans le questionnement émotif. Or, les émotions constituent un outil d'évolution fondamental donné à l'humain afin qu'il prenne conscience d'une concordance ou d'une discordance à l'intérieur de lui-même.
Après les prises de conscience apportées par l'attention portée au ressenti et aux émotions, comment activer le processus de transmutation afin de se décharger des densités et les remplacer par la légèreté? Bien sûr, il est primordial d'être en tout moment centré sur son coeur, sur l'amour inconditionnel qui nous habite tous et d'exprimer clairement notre intention d'aller de l'avant dans la guérison de notre âme. La respiration devient alors un outil de première ligne. Plusieurs malaises que nous ressentons viennent d'émotions bloquées, de la non-permission d'expression de son ressenti ou même de certaines de ses idées. Nous avons tous suspendu notre respiration à un moment ou un autre afin de ne pas trop ressentir lors de moments difficiles dans notre vie. L'énergie émotionnelle a ainsi figé à quelques endroits dans le corps et c'est en accueuillant la vieille émotion non-exprimée et en respirant dans le ressenti qu'elle pourra continuer son chemin d'expression et terminer son cycle, libérant ainsi notre énergie vitale. Voilà le processus de transmutation entamé.
En terminant, je me réfère à un document du Centre de Raja-Yoga de Québec, Les Vertus Divines - Le jardin intérieur et qui énumère et définit ces vertus. J'en énumère ici quelques-unes: bienveillance, bonne humeur, contentement, courage, détachement, douceur, générosité, honnêteté, patience, tolérance, sérénité, respect, simplicité, flexibilité, véracité, etc. Dans la préface, l'on pose d'emblée cette question: "Que préférez-vous? Faire un jardin ou faire la guerre? Vous battre contre des défauts ou cultiver des vertus?" Choisiriez-vous la paix de votre jardin intérieur? C'est qu'avec le choix de cultiver les vertus, il est dit "qu'avec le temps", les vertus "prennent le dessus et il n'y a plus guère de place pour le reste." Dans la mesure où l'intention est pure et en autant que cette approche ne nous incite pas à refouler encore plus profondément en nous les émotions non-exprimées, il s'agit aussi d'une technique de transmutation. Cependant, j'insiste sur l'importance primordiale de s'accepter totalement, d'accepter tous les événements de sa vie comme étant partie intégrante de son évolution personnelle et de reconnaitre son essence spirituelle. Ces assises permettront alors d'utiliser les autres outils de transmutation.

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